OCCURRENCE: |
104276 accreditee
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CONTEXTE: |
Julie est incertaine quant à la proposition de Milord Edouard. Elle demande conseil à son amie. |
COTEXTE ET CITATION: |
Ah ! Chère et tendre amie, toi qui fus toujours mon unique ressource et qui m'as tant de fois sauvée de la mort et du désespoir, considère aujourd'hui l'horrible état de mon âme, et vois si jamais tes secourables soins me furent plus nécessaitres ! Tu sais si tes avis sont écoutés, tu sais si tes conseils sont suivis, tu viens de voir au prix du bonheur de ma vie si je sais différer aux leçons de l'amitié. Prends donc pitié de l'accablement où tu m'as réduite ; achève, puisque tu as commencé ; supplée à mon courage abattu, pense pour celle qui ne pense plus que par toi ... Choisis à ma place, quand je n'ai plus la force de vouloir, ni la raison de choisir. |
NOTES: |
Tome I, page 256 |
SOURCE: |
Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: |
Dhifaoui. |
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