OCCURRENCE: |
102194 accreditee
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CONTEXTE: |
Un génie éconduit, ayant surpris son rival, plus heureux que lui, dans les bras de sa bien-aimée, le fait enlever. Le rival disparaît par enchantement. |
COTEXTE ET CITATION: |
"Enfin, trop amoureux et trop jaloux pour n'être point clair-voyant, il [le génie éconduit] commença par soupçonner qu'une passion secrette dont mon coeur étoit rempli, étoit ce qui le lui fermoit. (...) Cette même nuit j'avais résolu de m'abandonner sans réserve à Cormoran, et de lui donner ma foi. Nous étions déjà tous deux dans le bosquet des myrtes, lorsque le génie entra. Il attendoit que je sortisse de ma chambre, quand des soupirs trop marqués partant du bosquet, déterminerent sa route de ce côté-là. Hélas! C'étoit nous qui les poussions! (...) Cruelle! S'écria-t-il avec une voix tonante, est-ce-là comme vous vouliez répondre à ma tendresse? <CITATION>Et toi, malheureux, poursuivit-il en s'adressant à Cormoran, as-tu bien songé que tu m'offensois et crois-tu pouvoir échapper à ma vengeance? Elle est complette; et puisque tu ne peux mourir, tous les instans de tes jours seront marqués par les traits les plus funestes de ma colère. Qu'on l'enlève, continua-t-il, et qu'on le garde jusqu'à ce que j'aie ordonné de son supplice. Le prince, à ces paroles, disparut en me tendant les brasCITATION>." |
SOURCE: |
Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
Defrance A. |
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