OCCURRENCE: |
200110 accreditee
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CONTEXTE: |
Un seul des quatre chevaliers qui aiment tous la même femme survit à un tournoi, mais il est blessé à la cuisse et au corps. La blessure à la cuisse représente son impuissance à aimer physiquement. |
COTEXTE ET CITATION: |
<citation>[...]par mi la quisse e enz el cors si que la lance parut fors.citation> [...] Mes jo ki sui eschapez vis, tuz esguarez e tuz chaitis, ceo qu'el siecle puis plus amer vei sovent venir e aler parler od mei matin et seir, si n'en puis nule joie aveir ne de baisier ne d'acoler ne d'altre bien fors de parler. Tels cent mals me faites sufrir, mielz me valdreit la mort tenir.
[...] à la cuisse et au corps: la lance le transperce. [...] Mais moi j'ai survécu et me voici pourtant éperdu et malheureux car je vois aller et venir celle que j'aime plus que tout au monde, je lui parle matin et soir, mais je ne peux pas avoir la joie de l'embrasser et de la prendre dans mes bras, le seul plaisir qui me reste est celui de sa conversation. Vous me faites tellement souffrir que je préférerais mourir. |
NOTES: |
Chaitivel, vv. 123-124 et vv. 215-224. |
SOURCE: |
Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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