OCCURRENCE: |
306016 accreditee
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CONTEXTE: |
Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: |
Sez mains tendist, et si lor rist
come a sa norice feïst.
Enz por le reis qu’il ad geté,
commeü sont de pitié
et dient tout : « Pecchié ferron,
quant il nous rit, se l’ocïon ».
Par les deux piez l’ont porfendu,
a un haut chesne l’ont pendu ;
por cel firent nel devorassent
ors ne lëons, ne nel mangeassent.
Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré.
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NOTES: |
P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: |
Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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