OCCURRENCE: |
200175 accreditee
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CONTEXTE: |
Après la victoire du Bel Inconnu sur le chevalier gardien du château, on lui offre le royaume et la châtelaine en mariage.
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COTEXTE ET CITATION: |
Sire, font il, molt as conquis Et tere et hommes et païs ; Tot soumes tien, sans decevoir ; Nus roiaumes ne puet valoir Ço que tu as hui conquesté. Molt t’a Nostres Sires amé. Mort as le millor chevalier Qui onques montast en destrier ; Dont nos avés mis en la joie. Sire, metons nos a la voie : Vien ton roiame recevoir Et le millor dame veoir C’onques fust, que tu ameras. Et, se Diu plaist, encor l’avras
Seigneur, dirent-ils, c’est un domaine, des hommes, un pays tout entier que tu viens de conquérir : nous t’appartenons tous loyalement ; aucun royaume ne peut égaler ce que tu as aujourd’hui conquis. Notre Seigneur vient de te donner une preuve de son amour, car tu viens de tuer le meilleur chevalier qui jamais montât à cheval ; tu nous as comblés de bonheur. Seigneurs, mettons-nous en route, viens recevoir ton royaume et voir la plus belle dame du monde ! Tu vas l’aimer et tu pourras même l’épouser, s’il plaît à Dieu.” (50) |
NOTES: |
P. 67-68, vv. 2195-2208 Voir pages 104 et 125. |
SOURCE: |
Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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