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APPRENDRE_A_LIRE
PHRASE:Un personnage apprend à lire.
OCCURRENCE: 103008 accreditee
CONTEXTE: Orpheline de son père, Angélique est mise sous la tutelle de Monsieur et de Mademoiselle Dupuis. Celle-ci lui enseigne la lecture et l'écriture, compétences qui aideront Angélique à réussir dans la société.
COTEXTE ET CITATION: Monsieur Dupuis obligea sa femme de prendre cet enfant, plûtôt [sic] par charité que pour autre chose ; car dans l'âge de sept ou huit ans où elle étoit, elle ne pouvoit pas rendre de grands services. Mademoiselle Dupuis qui étoit charitable en eut beaucoup de soin. Elle lui fit apprendre à lire & à écrire, pour en être soulagée dans le détail de son ménage [...] Je n'ai que faire de vous en faire le portrait, vous venez de la voir. On ne peut etre mieux faite pour une petite personne. [...] Elle a beaucoup de lecture, & une mémoire excellente ; elle chante à charmer, danse fort bien, peint fort joliment en mignature ; enfin elle est universelle.
NOTES: [(Page & Partie) 71-2] pages dans l'édition "Les Belles Lettres"/Deloffre, Paris, 1967.
SOURCE: Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Les Belles Lettres, 1967.Edition Fr. Deloffre
CHERCHEUR/E: Grodek E.
OCCURRENCE: 102836 chantier
CONTEXTE: Gil Blas est placé chez son oncle le chanoine Gil Perez, qui lui apprend à lire (et s'y perfectionne lui-même par la même occasion). Puis, il est mis sous la férule du docteur Godinez, le plus habile pedant d'Oviedo. Chez Godinez, il apprend le grec, le latin et la logique.
NOTES: [(Page) I, I, 24]
SOURCE: Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: Garnier, 1962.Edition Maurice Bardon
CHERCHEUR/E: Assaf F., Weil M.
OCCURRENCE: 200223 accreditee
CONTEXTE: Edmond évoque dans une lettre à son frère le momentenfant, il a appris à lire.
COTEXTE ET CITATION: <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là !
NOTES: Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoirecente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22
SOURCE: Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu]..
CHERCHEUR/E: Ferrand N.