Satorbase

DISTRACTION_PAR_AMOUR
PHRASE:La pensée de l'être aimé cause un état de distraction.
OCCURRENCE: 103750 accreditee
CONTEXTE: Aucassin est parvenu à la hutte de feuillage que Nicolette a construite au coeur de la forêt et d'émotion, tombe de cheval.
COTEXTE ET CITATION: Il mist le pié fors de l'estrier por descendre et li cevaus fu grans et haus ; il pensa tant a Nicolete se tres douce amie qu'il caï si durement sor une piere que l'espaulle li vola hors du liu.
NOTES: [(Page) 118]
SOURCE: Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 103746 accreditee
CONTEXTE: Pour le convaincre de se battre contre leur ennemi qui les a attaqués, le père d'Aucassin lui a promis qu'il pourrait lui donner un baiser. Il s'engage donc dans la bataille.
COTEXTE ET CITATION: Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire . Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Et il getent les mains de toutes pars, si le prendent, si le dessaisissent de l'escu et de le lance, si l'en mannent tot estrousement pris, et aloient ja porparlant de quel mort il feroient morir.
NOTES: [(Page) 68] La parodie est devenue topos. Deux passages de romans de Chrétien de Troyes sont parodiés : le Chevalier de la charrettependant la traversée d'une lande, Lancelot s'abîme dans la pensée de sa bien aimée jusquperdre conscience de son existence ; Le Conte du GraalPerceval contemple trois gouttes de sang sur la neige, y voit les traits de Blanchefleur et se perd dans dans cette vision.
SOURCE: Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 103748 accreditee
CONTEXTE: Aucassin va rejoindre Nicolette au coeur de la forêt et perdu dans sa pensée d'elle, ne sent pas les blessures causées par les ronces et les épines.
COTEXTE ET CITATION: Ne quidiés mie que les ronces et les espines l'esparnaiscent. Nenil nient! ains li desronpent ses dras qu'a painnes peust on nouer desu el plus entier, et que li sans li isci des bras et des costés et des ganbes en quarante lius u en trente, qu'après le vallet peust on suir le trace du sanc qui caoit sor l'erbe. Mais il pensa tant a Nicolette sa douce amie, qu'i ne sentoit ne mal ne dolor.
NOTES: [(Page) 114]
SOURCE: Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet
CHERCHEUR/E: Jeay M.