OCCURRENCE: |
SB200082 ACCREDITEE
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CONTEXTE: |
Je vivais de cette sorte quand, nous promenant un soir avec toute la compagnie, <citation>Adélaïde laissa tomber en marchant un bracelet où tenait son portrait; le chevalier de S. Odon, qui lui donnait la main s'empressa de le ramasser, et après l'avoir regardé longtemps, le mit dans sa poche; elle le lui demanda d'abord avec douceur; mais comme il s'obstinait à le garder, elle lui parla avec beaucoup de fierté; [il répond:] Pourquoi, lui dit-il, mademoiselle, voulez-vous m'ôter un bien que je ne dois qu'à la fortune?citation>[..] |
COTEXTE ET CITATION: |
Comminges provoque en duel le chevalier, qui finit par rendre le portrait; Comminge se met à le copier, et rend le bracelet avec la copie, gardant lui-même l'original. Plus tard, Adélaïde ayant été mariée contre son gré à un autre, et après divers déboires, entre dans le couvent même où vit Comminges, sans être reconnue de lui. Un jour elle le trouve absorbé dans une rêverie devant son propre portrait. Elle se fait alors connaître. |
NOTES: |
ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p.26-29, 92 |
SOURCE: |
Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
van Dijk S. |
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