OCCURRENCE: |
200063 accreditee
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CONTEXTE: |
Alors qu’Ydoine, de retour de son pélerinage à Rome, arrive à Lucques où l’attend Amadas, elle est enlevée par un chevalier. Cependant, poursuivi, il s’enfuit en se débarrassant d’Ydoine. Graves conséquences de cet enlèvement : le chevalier échange l’anneau qui a été donné à Ydoine par Amadas, contre un autre, enchanté, qui va causer sa fausse mort. L’anneau subtilisé permettra par ailleurs qu’on l’accuse de trahison. |
COTEXTE ET CITATION: |
Si com la route erroit tot droit Et il viennent a un destroit, Au trespas d’un petit vaucel, D’autre part au cief d’un poncel, A destre uns chevaliers leur sourt Sour un destrier crenu qui cort Plus que ne destent uns quariaus. [...] Le chevalier vint ataignant Qui la dame tenoit au frain : Tout porte a terre en mi le plain Et palefroi et cevalier. Par sus le col de son destrier Met la contesse, si s’en vait.
Alors que la route se déroulait toute droite et qu’ils étaient arrivés à un défilé au sortir d’un petit vallon, un chevalier venu d’ailleurs jaillit sur leur droite, au bout du passage, monté sur un destrier à longue crinière qui galopait plus vite que ne file un trait d’arbalète. [...] Il vient heurter le chevalier qui tenait la dame par la rêne de son cheval : il renverse à terre au milieu de la plaine et le palefroi et le chevalier. Il met la comtesse sur le cou de son destrier et s’enfuit. |
NOTES: |
Pp. 183-184, vv. 4625-4641 |
SOURCE: |
Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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