Satorbase

FEMME_VIOLENTEE_ATTIRER_HOMME
PHRASE:Un homme se montre sensible aux attraits d'une femme qui est ou a été victime de violence(s).
OCCURRENCE: 102136 provisoire
CONTEXTE:
COTEXTE ET CITATION: On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes.
NOTES: [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98.
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670.
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 102134 accreditee
CONTEXTE: D'Andelot trouve Madame d'Aumale qui est tombée de son cheval.
COTEXTE ET CITATION: Elle étoit presque évanouïe, et dans un désordre qui laissoit voir une partie de son beau corps. Il n'est gueres d'amour et de constance qui résiste contre tant de beautez, et si dans ce moment la passion d'Andelot ne changea point entièrement d'objet, du moins dut-il sensible à une avanture qu'il trouvoit si touchante. Mais enfin l'interest de Madame d'Aumale ceda au plaisir qu'il recevoit de ses yeux.
NOTES: [(Page) 216] Slatkine vol.2, p. 60
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1.
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 102138 accreditee
CONTEXTE: Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée.
COTEXTE ET CITATION: Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazardcouvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroitresister à sa langueur.
NOTES: [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, .
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.