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AMOUR_F_DÉLIVRER_PRISONNIER_H
PHRASE:Par amour, une femme réussit à délivrer un/ des prisonniers
OCCURRENCE: 305398 accreditee
CONTEXTE: Palmire s'évade de prison avec l'aide de sa maîtresse.
COTEXTE ET CITATION: Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, qu'elle était venuepour lui donner ses habits et prendre les siens [...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnaisminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir.
NOTES: [(Page & Chapitre & To) P. 135-136, 8, I]
SOURCE: Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628.
CHERCHEUR/E: Vernet M.
OCCURRENCE: 305602 accreditee
CONTEXTE: Floripas, la fille de l’amirant, sort en cachette les barons français des prisons de son père. Elle le fait par amour pour Gui de Bourgogne pour qui elle leur avoue son amour.
COTEXTE ET CITATION: Quant tant ot Floripas à nos barons parlé
Son canberlenc apele, Marmucet de Goré :
«Baille moi une corde fort et grant à plenté
--«Dame, dist Marmucès, à vostre volenté.»

No baron ont la corde et le baston trouvé;
Olivier tout premier ont sus encevalé,
Tant a li cambrelens et la dame tiré
K'Olivier en ont trait par vive poesté.
Puis ont l'un avant l'autre bielement fors jeté.

«Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé».
«.I. chevalier de France ai lontans enamé
«Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé;
«Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré.

Après avoir longuement parlé à nos barons, Floripas appelle son chambellan, Marmucet de Goré. «Appporte-moi une corde solide et bien grande». --«Dame. dit Marmucet, «à vos ordres».

Nos barons ont trouvé la corde et le bâton (de traverse); Olivier, le premier, s'est mis à cheval dessus. Le chambellan et la dame ont tant tiré qu'ils l'ont retiré (de la prison) grâce à leur puissants efforts. Puis ils les ont sorti dehors les uns après les autres (les uns venant avant les autres).

«Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland
NOTES: P. 65, vers 2131-2133 et vers 2138-2142; p.68, vers 2236-2239.
SOURCE: Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud
CHERCHEUR/E: Denis, Françoise
OCCURRENCE: 305604 accreditee
CONTEXTE: Fleurdepine, la fille du Sarrasin Marcabré, vient rendre visite aux chevaliers français dans la prison de son père, après la bataille. Elle leur promet des vivres et la liberté s’ils la mettent en contact avec le vaillant guerrier, Bérart de Mondidier, qu’elle aime et ne connaît que de réputation.
COTEXTE ET CITATION: «Par Mahom! dist la bele, que je trai à garant
«Se vous d’une besogne me povés estre aidant,
«D’un chevalier francheis qui est preus et vaillant,
«Berart du Mont Didier l’apelent li auquant,
«A mengier vous donroi assés et largement,
«Et si vous osteroi de cheste chartre grant».

-«Par Mahomet que je prends à témoin, dit la belle, si vous pouvez m’être utile concernant mon besoin d’un chevalier français, preux et vaillant, qu’on appelle Berart de Montdidier, je vous donnerai suffisamment et largement à manger, et je vous sortirai de cette triste prison». (ma traduction)
NOTES: p. 56, vers 1831-36. VOIR AUSSI p. 57-58, vers 1883-1891, où, outre la liberté, elle promet aussi de se convertir et de s'en aller en France.
SOURCE: Anonyme, Gaufrey. Vieweg: Paris, 1859.Edition M.F.Guessard
CHERCHEUR/E: Denis, Françoise