PHRASE: | L'intrusion d'un personnage alors que la cour est assemblée détermine le cours de l'action |
OCCURRENCE: |
305450 accreditee
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CONTEXTE: |
Après le topos initial de la convocation par le roi à la cour, voici celui qui lui est souvent lié, de l’arrivée d’un chevalier qui va initier l’intrigue du roman. Cette intrusion se produit souvent lors d’un festin, alors que la cour est attablée. |
COTEXTE ET CITATION: |
A tant es vos un mesagier,
Qui vient avant sor son destrier,
Et ses escus d’asur estoit,
D’ermine un lion i avoit.
Devant le roi en vint tot droit ;
Bien sanbla chevalier a droit.
Le roi salua maintenant
Et puis les autres ensemant.
Il rois il rendi ses salus,
Qui de respondre ne fu mus.
Voici que survint alors, sur son destrier, un homme, vraisemblablement un chevalier, portant un bouclier d’argent au lion d’hermine ; il se dirigea vers le roi, le salua, puis salua tous les autres. Le roi lui rendit son salut.
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NOTES: |
P. 3, v. 71-80 ; trad. p. 24. |
SOURCE: |
Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305453 accreditee
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CONTEXTE: |
Arrivée à la cour d’Arthur d’une jeune fille accompagnée d’un nain, qui demande au roi qu’il lui désigne un chevalier pour porter secours à sa maîtresse, la fille du roi Gringras. |
COTEXTE ET CITATION: |
Artus, fait ele, entent a moi.
La fille au roi Gringras te mande
Salus, si te prie et demande
Secors, qu’ele en a grant mestier.
Ne il estuet c’uns chevalier,
Uns chevaliers le secora :
Por Diu, gentis rois, secor la
Molt a painne, molt a dolor,
Molt est entree en grant tristor.
Envoie li tel chevalier
Qui bien li puisse avoir mestier,
Trestot le millor que tu as.
“Arthur, écoute-moi. La fille du roi Gringras t’envoie son salut, elle te demande et te prie de lui envoyer du secours : elle en a grand besoin. Il lui suffit pour la secourir d’un chevalier, d’un seul chevalier : au nom du seigneur, noble roi, secours-la. Tombée dans un profond désespoir, sa peine et sa douleur sont immenses. Envoie-lui un chevalier qui puisse bien la servir, envoie-lui le meilleur d’entre tous.” |
NOTES: |
P. 6, v. 176-187 ; trad. p. 25. |
SOURCE: |
Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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