PHRASE: | L'amour peut être la cause de violence, de conflits guerriers ou politiques |
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OCCURRENCE: |
102636 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
[Timoléon] L'avis de tous mes amis étoit donc que je me fortifiasse dans mon quartier [de Syracuse], qui étoit à moi absolument, et que bouchant le port et les autres avenus par où Siracuse recevoit des vivres et des munitions, je contraignisse les Siracusains à reconnoître ma puissance comme celle de leur Roi; où à mourir de faim dans l'enclos de leurs murailles. Mais comme tous mes desirs alloient à la possession d'Ardelie, et que c'étoit l'amour qui me mettoit les armes à la main plûttôt que l'ambition; je voulus aller droit à la maison de Praxoras, et feignant que la pitié que j'avois pour un peuple qui fut autrefois celui de mes Peres, et que j'esperois qui seroit le mien quelque jour, me conseilloit la prompte execution, plûtôt que la rigueur d'un long siege; je fis armer tous ceux qui étoient dans mes interêts, et, m'assurant d'une des portes de la Ville, je me jettai dedans, un matin avant le lever de l'aurore. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 352, 1] Cie des Libraires p. 356-7 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
102640 chantier
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
Ce fût de là que prit naissance cette fameuse guerre des Guelphes, et des Gibelins, qui a si long-temps desolé l'Italie, et qui a divisé tous les Potentats de l'Europe. Le prétexte public de cette sédition fur le refus que le S. Pere avoit fait à l'Empereur de l'Evesché de Ravenne pour le plus cher de ses favoris: Mais le motif secret fut le mépris de Constance pour l'amour de Frederic; et cette passion s'étant tournée en rage, par la piece que la fine None avoit faite au credule Empereur, on ne sçauroit assez bien exprimer les effets que cette rage produisit. Rome pliée, le Pape contraint d'abandonner le S. Siege pour chercher un axile en France, des Anti-papes éleus, les foudres de l'Eglise esté les suites funestes d'un amour si fatal. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 187-9, 2] |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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