PHRASE: | Un homme tente de violer femme mais la violence n'est que simulacre et cache un autre motif, bénin. |
OCCURRENCE: |
305597 accreditee
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CONTEXTE: |
Lancelot vient au secours de la jeune fille qui lui a offert l'hospitalité et qui est menacée de viol : en fait, il s'agit d'une mise en scène destinée à tester le chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: |
Et la pucele qui l'esgarde
Dit : "Par mes ialz, vos n'avez garde
D'or en avant la ou ge soie."
Tot maintenant arriere anvoie
Les chevaliers et les sergenz,
Lors s'an vont tuit cil de laienz
Sanz arest et sanz contredit,
Et la dameisele redit :
"Sire, bien m'avez desresniee
Ancontre tote ma mesniee."
La jeune femme, qui le regarde faire,
dit alors : "Sur mes yeux, vous n'avez rien à craindre
désormais, là où je serai !"
Sur-le-champ elle a renvoyé
les chevaliers et les serviteurs,
et tous quittent alors les lieux
sans atendre ni discuter.
La demoiselle a ajouté :
"Monseigneur, vous avez bien assuré ma défense
face à tous ceux de ma maison."
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NOTES: |
P. 114-117, v. 1181-1191. |
SOURCE: |
CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
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OCCURRENCE: |
105008 accreditee
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CONTEXTE: |
Agarithe est maintenant aux mains du vieux Nimphidius, qui passe pour un débauché. |
COTEXTE ET CITATION: |
Nimphidius lui même, vint me prendre dans le lieu où j'étois, et me conduisit dans un Cabinet où il avoit accoûtumé de traiter de ses affaires les plus secrettes. Nous ne passions pas une porte qui ne me causât un tremblement universel, et où je n'eusse été haché [sic] en pieces plûtôt que de la passer, si j'avois pû choisir ce parti mais si-tôt que je marquois la moindre repugnance, cinq ou six satellites venoient me prendre, et me glaçant le coeur par leurs seuls regards, ils me firent juger qu'il valoit mieux n'avoir que Nimphidius à vaincre, que de l'obliger à se faire aider d'un tel secours. Je le suivis donc avec plus de docilité apparente que je n'en avois dans le coeur, il s'enferma dans le Cabinet avec moi ; et cette approche du péril commençoit à m'ôter le sentiment, lors que Nimphidius, m'abordant avec un sourire qui changeoit l'air de sa phisionomie, je conjura de me rassurer ; et d'être persuadée qu'il m'avoit acheptée pour conserver ma gloire, et non pas pour la ternir. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 493, 2] Cie des Libraires p. 358 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
200150 accreditee
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CONTEXTE: |
Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: |
Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit.
Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: |
P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: |
Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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