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FEMME_LUXURE_CONDAMNER
PHRASE:Les femmes sont condamnées par le narrateur ou par un personnage à cause de leur luxure
OCCURRENCE: 305953 accreditee
CONTEXTE: Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes.
COTEXTE ET CITATION: N'onc fame ne se deffendi
Qui bien a li prendre entendi :
Ainsi le dient li paien
N'onques nus n'i trouva maien.
Maintes neïs par euls se baillent
Quant requerreours leur deffailent.

Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants fontfaut.
NOTES: P. 520-521, v. 8659-64.
SOURCE: Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992.
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 305954 accreditee
CONTEXTE: Nouvelle vingt-six, conclusion du narrateur ; nouvelle vingt-huit, sommaire d'introduction ; nouvelle trente-six, sommaire d'introduction.
COTEXTE ET CITATION: Je ne veux excuser, mes Dames, telles et si sottes femmes, lesquelles (soubz couleur d’estre tenues de court en leurs mesnages) se forment une liberté et occasion de suyvre de mauvaises et damnées volontez. Et faut conclure, que celles qui ayment l’honneur et leurs marys se gardent aussi bien de mal faire estant sujettes, que libres : mais à grand peine peut on garder la femme qui de soy-mesmes se pert.
[…]Entre les choses que l’on veult garder, la plus difficile est la folle femme, car depuis qu’elle oublie Dieu et son honneur aisément elle trebuche sans discretion de personne ou sa premiere volonté la meine, tant est fragile et sujette à ses passions leur esprit une fois attaint et gaigné du fol amour.
[…]Pour ce qu’il y a des femmes qui n’ont point de Dieu, ou s’ilz en croyent un, l’estiment si loing d’eux qu’il ne peut cognoistre leurs mauvaises œuvres. Et en ceste folle fantasie (soubz couleur de se penser fines et secrettes en toutes entreprinses) laschent la bride aux plaisirs qui espoignent la chair.
NOTES: T. I, p. 149 et 156 ; t. II, p. 17.
SOURCE: SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.impression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank.
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 305955 accreditee
CONTEXTE: Considérations exprimées par le narrateur et son ami dans le paratexte au recueil de nouvelles, en particulier dans l'adresse aux dames.
COTEXTE ET CITATION: Celle, dit-il, se peut dire chaste et non autre, laquelle n’a jamais esté priée de personne.
[…] Je viens donc à vous, dames mondaines, pouravoir qui vous poingt à estre si charnelles en vostre jeunesse ! Et qui vous esmeut de monstrer voz hydeuses poictrines avec voz tetins ? Certainement il ne reste rien d’avantage que de faire monstre ordinaire de noz engins, afin que guarissiez ceux que vous ensorcelez par la belle monstre de vostre sein. […] Je vous citeray, parce que la langue vous est incognue, et en premier lieu Aristote quand il vous met entre les animaux en son cinquieme livre, qui dit que tant plus vous vous faites embourrer le devant, d’autant plus desirez-vous que voz mignons fussent apoticaires, et que leur pilon ne partist de vostre mortier. […] Tout ainsi, dit-il, que la pierre d’aymant attire et desire le fer, et la matiere la forme, ainsi la femme desire l’homme.
NOTES: P. 46 et 48.
SOURCE: HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989
CHERCHEUR/E: Jeay M.