PHRASE: | Une femme guérit la blessure reçue par un chevalier |
OCCURRENCE: |
200111 accreditee
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CONTEXTE: |
La mère d'Iseut, avec l'aide de sa fille, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: |
Raïne dame, del serpent Membrer vus dait ke je l'ocis, Quant jo vinc en vostre païs. La teste li sevrai del cors, La langue trenchai e pris hors; Dedenz ma chauce la botai E del venim si eschaufai, Ben quidai estre morz en fin; Paumés me jeu lez le chemin. <citation>Vostre mere e vus me veïstes E de la mort me guaristes citation> [...]
Ma dame la reine, souvenez-vous du dragon que j'ai tué quand je suis venu dans votre pays. Je l'ai décapité, j'ai tranché et emporté sa langue puis je l'ai fourrée dans mes chausses. Son venin m'a tellement brûlé que j'ai crû mourir. Je suis resté évanoui au bord du chemin. Votre mère et vous m'avez aperçu et sauvé de la mort. |
NOTES: |
Folie Tristan d'Oxford, vv. 416-426. |
SOURCE: |
Anonyme, Folie Tristan d. Librairie Générale française. Le Livre de poche: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
200053 accreditee
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CONTEXTE: |
Alors que Marc caché dans un arbre, espionne Tristan et Yseut, celle-ci rappelle dans quelles circonstances ils se sont connus et sont devenus amis. |
COTEXTE ET CITATION: |
Molt vos estut mal endurer De la plaie que vos preïstes En la bataille que feïstes O mon oncle. <citation> Je vos gari.citation> Se vos m'en erïez ami, N'ert pas mervelle, par ma foi ! Elle vous a fait terriblement souffrir, la blessure que vous avez reçue dans le combat contre mon oncle. Je vous ai guéri. Si vous êtes devenu mon ami, par ma foi, ce n'est guère étonnant. |
NOTES: |
v. 50-55, p. 26. Plus tard, Marc avoue qu'il a entendu leur conversation et rappelle cet événement précis de la guérison de Tristan grâce aux soins d'Yseut (p. 46, v. 486) |
SOURCE: |
Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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