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RECONNAITRE_PAR_OBJET
PHRASE:Un objet sert de signe de reconnaissance.
OCCURRENCE: TT101420 PROVISOIRE
CONTEXTE: des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]"
NOTES: [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes.
L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant.
SOURCE: Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu]..
CHERCHEUR/E: Godwin D.
OCCURRENCE: 101418 accreditee
CONTEXTE: La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée.
COTEXTE ET CITATION: "Bele, pois jeo veer l'anel?"
"Oïl, dame, ceo m'est bel."
L'anel li ad dunc aporté,
E ele l'ad mut esgardé ;
El l'ad tresbien reconeü
E le paile ke ele ad veü.
Ne dute mes, bien seit e creit
Que ele memes sa fille esteit ;
Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a
Ariere cheit, si se pauma.
E quant de paumeisun leva,
Pur sun seignur tost enveia ;
E il vient tut effreez.
Quant il est en chambr entrez,
La dame li cheï as piez,
Estreitement l[i]ad baisiez,
Pardun li quert de sun mesfait.
Il ne feseit nïent del plait.
NOTES: [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance.
SOURCE: Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 101416 chantier
CONTEXTE: Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis quand elle l'abandonne, et une lettre enveloppée de cire.
NOTES: [(Page & Chapitre) 15] Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres 9 et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre 'l'objet' très fort par émotion.
SOURCE: Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559.
CHERCHEUR/E: Godwin D.