Satorbase

SAUVER_ENNEMI_PAR_GENEROSITE
PHRASE:Une personne sauve la vie à un ennemi (ou un rival) par générosité.
OCCURRENCE: 104656 provisoire
CONTEXTE:
COTEXTE ET CITATION: [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui.
NOTES: [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..dition ajoutée par SatorBase.)
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 104662 accreditee
CONTEXTE: Le jeune Gète essaie pour la seconde fois de tuer Lentulus. Le jeune homme est une fille travestie, et de sang romain, Herennie, et la voix secrète, c'était l'amour.
COTEXTE ET CITATION: Cette second entreprise aïant fait tourner vingt pointes de javelots contre son estomach, il alloit recevoir la punition de son crime, si je ne me fusse opposé au zele indiscret de ceux qui l'attaquoient. Je feignis de vouloir tirer de lui quelques connoissancescessaires à ma sûreté... Mais ce ne fut point par ces considérations que je défendis sa vie, un mouvement secret me rendoit cette vie aussi chere que la mienne propre. Je frémis quand on l'attaqua ; et si ma voix n'avoit pas été suffisante pourtourner le péril qui la menaçoit, je pense que j'aurois présenté mon estomac aux coups qui attaquoient celui de cet homme.
NOTES: [(Page & Tome) 415-16, 2] Cie des Libraires p. 49-50
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. .
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 104658 accreditee
CONTEXTE: Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur.
COTEXTE ET CITATION: Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr.
NOTES: [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..dition ajoutée par SatorBase.)
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 104660 provisoire
CONTEXTE:
COTEXTE ET CITATION: [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse.
NOTES: [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.dition ajoutée par SatorBase.)
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.
OCCURRENCE: 104654 provisoire
CONTEXTE:
COTEXTE ET CITATION: [Mahemet] se vit attaquer par une troupe de gens armez, qui renversant d'abord trois ou quatre des Esclaves dont il étoit suivi, le mirent dans un grand danger pour sa vie....Le Bey n'étoit accompagné que de peu de personnes. Il avoit donné dans le piege qu'on lui tendoit, et il voïoit déja couler son sang par deux ou trois blessures, quand Albirond, qui avec dix ou douze François qui s'étoient trouvez de sa connoissance dans les Vaisseaux, venoit tenter la delivrance d'Uranie, arriva dans le lieu du combat. Il ne balança point sur ce qu'il avoit à faire. Mahemet sanglant, et prêt à perir, lui fit oublier Mahemet amoureux ; il se jette suivi de sa troupe sur ces Assassins ; on tue les uns, on prend les autres, et on delivre le Bey.
NOTES: [(Page & Tome) 273, 2] Cie des Libraires p. 580-82
SOURCE: Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..dition ajoutée par SatorBase.)
CHERCHEUR/E: Kuizenga D.