PHRASE: | Un personnage feint d'être malade, affecté par souffrance d'amour |
OCCURRENCE: |
305550 accreditee
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CONTEXTE: |
Dorinde, désespérée par la fausse nouvelle du mariage de son amant avec une autre, veut s'enfermer chez les druides des Carnutes. |
COTEXTE ET CITATION: |
Dorinde feignit de se trouver un peu mal, et pria la Nymphe de luy laisser son chariot, afin qu'en cas qu'elle se remist un peu, elle pust la suivre avec moins d'incommodité. ........
Nous n'avons pas esté plustost arrivez ceans, qu'elle a feint de se trouver mal, pour avoir un prétexte de vous demander vostre chariot, et puis de prendre une autre brisée que celle que vous deviez tenir. |
NOTES: |
Astrée, V,11. 466.
Astrée, V,11. 503. |
SOURCE: |
Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
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OCCURRENCE: |
305544 accreditee
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CONTEXTE: |
Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: |
...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: |
P. 20 |
SOURCE: |
La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
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OCCURRENCE: |
305659 accreditee
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CONTEXTE: |
La fille du roi de Cyrène devient amoureuse de son précepteur Apollonius. Celui-ci, qui est en réalité l’héritier du royaume de Tyr, banni par l’actuel régent de ses terres, fait naufrage au royaume de Cyrène. C’est sous cette identité de naufragé qu’il devient le précepteur de la fille du roi. |
COTEXTE ET CITATION: |
Mais la pucele ne put endurer ne porter le grief mal de l’amour qu’elle avoit a son maistre Apolonie en faignant qu’elle fust malade, et maintint qu’elle estoit malade de fievres. Quant le roy vit qu’elle estoit ainsi malade en maladie soudaine, il fut curieux de la faire visiter par phisiciens. Mais oncques n’y trouverent signe de maladie.
Mais la jeune fille ne put endurer ni supporter la grande souffrance que lui infligeait l’amour qu’elle éprouvait pour son précepteur Apollonius: elle fit semblant d’être malade et soutint qu’elle était en proie à la fièvre. Quand le roi vit qu’elle était ainsi tombée soudainement malade, il fut anxieux de la faire examiner par des médecins. Mais ils ne trouvèrent en elle aucun signe de maladie.
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NOTES: |
P.93, fol. 18a. |
SOURCE: |
Anonyme, Roman d Apollonius de Tyr. Paris: Union générale d éditions, 1982.Edition et trad. Aimé Petit |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
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