PHRASE: | Un personnage tombe follement amoureux au premier regard. |
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OCCURRENCE: |
100796 accreditee
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CONTEXTE: |
Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: |
J'étois près d'une d'elles, quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: |
[(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: |
Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
Gusto K., Weil M. |
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OCCURRENCE: |
101746 accreditee
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CONTEXTE: |
Elisene, la fille du roi breton Garinter, qui n'a jamais montré d'intérêt pour ses prétendants et qui mène une vie "chaste et saincte", s'enflamme pour Périon dès leur première rencontre. Réaction réciproque. |
COTEXTE ET CITATION: |
Amour adonc estoit en embusce que par long temps avoit assailly ceste jeune princesse sans l'avoir sceu vaincre: mais il la veit tant au descouvert,qu'à l'heure presente la peult attaindre si au vif, qu'il s'en feit dela en avant vainqueur: Mesme du Roy Perion qui ne pensoit qu'à son honneste recueil, lors qu'il jecta l'oeil sur ma dame Elisene, et elle sur lui, si que par ce regard, la chaste et saincte vie accoustumée à cette princesse n'eut povoir de la garantir, qu'elle ne feust frappée d'increable et extreme amour de ce jeune Roy, et au semblable lui d'elle, lequel jusques adonc, avoit eu le cueur franc et libre: et sans s'estre submis en nul aultre lieu. |
NOTES: |
[(Page & Chapitre) 45, 5] |
SOURCE: |
Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: |
Boursier N. |
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OCCURRENCE: |
100798 accreditee
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CONTEXTE: |
Le héros Aremberg envoyé à Paris par son père, espère y retrouver Almont avec qui il s'était lié d'amitié lors d'un voyage précédant. Avant de le retrouver, il entre par hasard dans une église où un mariage se célèbre. La mariée qu'Aremberg se met à aimer et se révélera être la nouvelle épouse d'Almont. Il deviendra ainsi le rival de son meilleur ami. Plus loin dans le récit, Aremberg tuera par accident son ami, le mari de celle qu'il aime. |
COTEXTE ET CITATION: |
A la recherche de son ami, Aremberg "entra dans l'Eglise qui lui fut montrée. Là il vit une partie des plus belles personnes de la Cour, mais sans qu'il eust personne avec luy pour luy nomer celles qu'il voyoit, il s'atacha d'abord à la beauté d'une jeune fille ; mais il s'y attacha si fortement, qu'en mesme temps il n'eut plus d'yeux que pour elle : quoy qu'il y eust plusieurs belles femmes dans cette Eglise, & que tant d'agreables objets eussent attiré les plus galants de la Cour, jamais il ne leva la veue de dessus elle pour en considerer une autre, & insensiblement il en devint passionnément amoureux." |
NOTES: |
P. 36-37 |
SOURCE: |
Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: |
Godwin D., Rodriguez P. |
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OCCURRENCE: |
100800 accreditee
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CONTEXTE: |
Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: |
Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: |
P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: |
Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
Therond F., Weil M. |
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