OCCURRENCE: | 102264 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les noces ne furent pas plutôt faites, que la Belle-mère fit éclater sa mauvaise humeur; elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant qui rendait ses filles encore plus haïssables. Elle la chargea des plus viles occupations de la maison". |
NOTES: | [(Page) 278] GF, 1991 meilleure citation est à chercher pour illustrer la jalousie des soeurs et l'isolement par le travail. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104450 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Célidor]"Ah! Madame...à quoi vous engagez-vous, que plûtôt mille coups mortels me percent le coeur en vôtre presence, que de voir jamais Cleonice l'Epouse d'Artambare.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 545 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104452 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Célidor] "que je meure plûtôt mille fois, que d'être cause d'un crime si detestable [la mort de Cléonice]». |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 544 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 103676 chantier |
CONTEXTE: | Cacique vaincu se suicide plutôt que de demander qu'on lui laisse la vie (de fait, il était déjà gravement blessé). |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, III, 528] Nom à vérifier dans le contexte. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103646 provisoire |
CONTEXTE: | Calogrenant relate son aventure à la fontaine merveilleuse (narrateur-relais) et va ainsi enclencher les aventures d'Yvain. La véracité de ce récit est confirmée par la honte qu'a déjà exprimée Calogrenant. |
COTEXTE ET CITATION: | Car je ne veux vous servir ni songes ni fictions, ni mensognes comme beaucoup d'autres vous ont fait, je vous raconterai plutôt ce que j'ai vu. |
NOTES: | [(Vers & Page) 171-77, 61-63] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104812 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes explique à son époux qui est très amoureux d'elle, pourquoi elle ne peut pas répondre à cet amour : depuis son enfance, elle est amoureuse du baron de Bellegarde. |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise de Termes au marquis] Je fis ce qu'il me fut possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr, je voulus me jetter dans un convent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plûtôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croyois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | Page 73 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). Micheline Cuénin, Droz: Genève, 1995. (seconde éd. augmentée) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102548 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse, devant les maux causés par sa passion pardonne à Parménie de lui avoir résister. |
COTEXTE ET CITATION: | Vivez, vivez, me dit-elle, en me serrant la main ; oubliez les maux que vous a fait une jalousie dont je n'ai pas été la maîtresse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 166-7, III] La vengeance ici se portait sur l'objet de l'amour de l'infidèle plutôt que sur lui-même. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104972 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus, jaloux d'Ovide, qu'il croit amoureux de Terentia, surprend Ovide qui va vers un rendez-vous avec Julie. Crassus croit qu'Ovide sort plutôt d'un rendez-vous avec Terentia. |
COTEXTE ET CITATION: | Arrête, Ovide, me cria-t-il, mettant l'épée à la main, les biens dont la fortune te favorise, valent bien la peine d'être disputez par un combat. Je reconnus la voix de Crassus, et je me doutai de son erreur ; mais il me fut impossible de l'en tirer ; il m'attaquoit avec une furie qui ne me laissoit pas le loisir de lui parler. |
NOTES: | [(Page & Tome) 411-12, 2] Cie des Libraires : p. 33-34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100210 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur a fixé un rendez-vous à une dame. Mais il a préféré le lendemain s'informer sur l'inconnue plutôt que d'aller à ce rendez-vous. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me ressouvins en chemin du rendez-vous que m'avait donné Mme de Lursay mais outre qu'il ne paraissait pas alors aussi charmant que la veille, je ne me sentais pas assez de tranquillité d'esprit pour le soutenir. |
NOTES: | L'indication de page renvoie à l'édition GF de 1985. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100504 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et son amour incontrôlable pour Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>La douceur de ses regards, un air charmant de tristesse en prononçant ces paroles, ou plutôt, l'ascendant de ma destinée qui m'entraînait sur ma réponseCITATION>. |
NOTES: | [(Partie Page) GF 42] p.20 Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il avait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202664 PROPOSE |
CONTEXTE: | Je croy que le seul dépit qu'il (Englesac) en eut, le guérit par l'envie qu'il luy donna de venir au plûtôt me reprocher cette dureté |
COTEXTE ET CITATION: | Mme d'Englesac a ordonné à Sylvie de ne plus répondre à l'amour de son fils |
NOTES: | 31 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200151 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur dont le château est encerclé par Aguingueron, explique à Perceval que à bout de provisions, elle est sur le point de se rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais certes ainz qu[e] il m’ait vive, M’ocirré je, si m’avra morte, puis ne m’an chaura s’i[l] m’en porte. Non vraiment ! Plutôt qu’il ne m’ait vivante, je me tuerai, il n’aura que mon cadavre. Peu m’importe alors s’il emmène ! |
NOTES: | P. 158, v. 1984-1986 ; trad. p. 159. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200068 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d'un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : <citation>Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit,citation> Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu'un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d'en venir là. (32) |
NOTES: | P. 22, vv. 711-716 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200152 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | -- Par foi, sire, il me baisa. -- Baisa ? -- Voire, jo vos di bien, Mais ce fu maleoit gré mien. -- Ançois vos sist et si vos plot, Onques nul contredit n’i ot, Fait cil, cui jalosie engoise. -- Monseigneur, fait-elle, il m’a pris un baiser. -- Un baiser ? -- Oui, c’est bien ce que je dis, mais ce fut bien malgré moi. -- Dites plutôt avec votre accord et avec plaisir, sans qu’il y ait eu le moindre contredit, s’écrie-t-il soudain fou de jalousie. (77) |
COTEXTE ET CITATION: | La demoiselle agressée par Perceval doit avouer à son ami qu’après avoir mangé et bu, emporté son anneau, le rustre lui a dérobé un baiser. |
NOTES: | P. 76, vv. 768-773 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305314 accreditee |
CONTEXTE: | La Manekine refuse de révéler quoi que ce soit sur elle aux pêcheurs qui viennent de la recueillir au moment où son embarcation accoste à l'embouchure d'un bras du Tibre, à Rome. Elle observera la même attitude à l'égard du sénateur qui lui donnera l'hospitalité pendant plusieurs années (p. 163). |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'est si pénible de revenir sur tout ce que j'ai subi, que je ne pourrais le raconter. Et même si vous connaissiez mon malheur, vous ne pourriez y remédier ; aussi vaut-il mieux que je me taise plutôt que de raviver mes peines ! |
NOTES: | [(Page & Vers) p. 155. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305111 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Belle jeune fille, j'aimerais beaucoup vous poser des questions sur votre pays, si vous me le permettez : j'aimerais savoir d'où vous venez et qui sont vos parents. ... ...-- Que personne ne me pose plus jamais de question. Plutôt que de raconter le malheur qui m'a frappée, je préfèrerais être sous terre ; je mourrais plutôt que d'en dire un seul mot". |
NOTES: | [(Page ) 62] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105188 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes s'adresse au marquis. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis ce qu'il me fût possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr je voulus me jetter dans un Couvent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plutôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croïois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 24, I] Cie des Libraires p. 69-70 [cf. mariage forcé] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305456 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d’un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit, Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu’un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d’en venir là. |
NOTES: | P. 22, v. 711-716 ; trad. p. 32. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305670 accreditee |
CONTEXTE: | Les raisons de M. de Bernay pour refuser le mariage de sa fille avec M. de Terny relèvent de sa méchanceté : « Il ne donna aucune raison de son ridicule refus, qu’il termina par dire qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi » |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit que sa fille n’était point pour moi, et que je ne lui plaisais pas. » |
NOTES: | Page 220. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305735 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle "L'Impudent adutère" qui présente Macrobe et les indignités qu'il fait subir à sa femme Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Résolue donc de souffrir toute sorte d'extrémités plutôt que de perdre la qualité qu le faisait marcher sans rougir et la tête levée devant le monde, elle en vint jusque-là de fermer des yeux à toutes les échappées de son mari. |
NOTES: | Page 131. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305738 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentilhomme espagnol qui est tombé amoureux d'une jeune religieuse aperçue alors qu'il renvdait visite à une parente, réussit à la séduire par les lettres qu'il lui envoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette pauvre fille, qui avait été mise au couvent plutôt par la destination de ses parents que par son inclination ni son choix, recevant au commencement avec innocence ces paquets empoisonnés, sentit par leur lecture glisser en son âme ce doux venin qui se boit par les yeux et qui infecte le coeur. |
NOTES: | Page 136. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |