OCCURRENCE: | 100618 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'avais le défaut d'être excessivement timide et facile à déconcerter; mais loin d'être arrêté par cette faiblesse, je m'avançai vers la maîtresse de mon coeur. |
NOTES: | [( Page & Partie) 39 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104434 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre vient au secours d'Alphonse et lui sauve la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "Ce n'étoit pas contre Alphonse qu'on les avoit destinez [les assassins], c'étoit contre moi. Ce lâche Rival [le Marquis] avoit découvert qu'Isabelle recevoit de mes nouvelles, il en étoit transporté de jalousie ; et au lieu de se satisfaire par une voye digne de nous, il m'avoit fait dresser cette embuscade. Le défaut du jour et l'équipage d'Alphonse, comme qui qu'étoit sorti seul de la ville, le firent prendre pour ce qu'il n'étoit pas. |
NOTES: | [(Page) 530-1] Slatkine 2,261 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104148 accreditee |
CONTEXTE: | [Dom Pèdre] Ce n'étoit pas contre Alphonse qu'on les avoit destinez [les assassins], c'étoit contre moi. Ce lâche Rival [le Marquis] avoit découvert qu'Isabelle recevoit de mes nouvelles, il en étoit transporté de jalousie ; et au lieu de se satisfaire par une voye digne de nous, il m'avoit fait dresser cette embuscade. Le défaut du jour et l'équipage d'Alphonse, comme qui qu'étoit sorti seul de la ville, le firent prendre pour ce qu'il n'étoit pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Dom Pèdre vient au secours d'Alphonse et lui sauve la vie] |
NOTES: | [(Page) 530-1] Slatkine 2,261. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |