OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
coteXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103928 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis, engagé près de Verdun dans un bois peu sûr avec un chanoine, est attaqué par six ou sept voleurs. |
coteXTE ET CITATION: | [...] Nous lachâmes nos chevaux, et me serrant dos à dos avec le chanoine, je [lui] dis de ne point me quitter, et de se défendre ave son épée du mieux qu'il le pourroit [...] Ils nous tirèrent d'abord quelques coups de fusil dont le chanoine seul fut blessé à la cuisine ; mais la chaleur du combat l'empêcha de le sentir : car il se défendait de son côté avec une ardeur incroyable, ayant sur lui une ceintrure de trois cents pistoles, qui lui fournissait un merveilleux courage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 83, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 83. |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
coteXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100896 chantier |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | S'étant embarqués sur un vaisseau vénitien, dans le dessein de descendre en Dalmatie (...), ils eurent le malheur d'être pris à l'entrée du golfe. Ils prirent le seul parti qui pouvait les sauver du châtiment. (...). Avec le secours des matelots qui étaient leurs complices, ils jetèrent la chaloupe en mer et ils gagnèrent à force de rames la côte la plus voisine. |
NOTES: | [(Page) 191,265 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104920 provisoire |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | L'Histoire fait mention de ce Siege [de Rouen], comme de l'un des plus chauds qui ait été fiat pendant toutes ces Guerres. La Reine Elizabeth d'Angleterre avoit envoïé au Roi une puissante Flotte qui bloquoit cette Ville du côté de l'eau. Les Troupes de Sa majesté qu'il commandoit en personne l'entouroient du côté de la terre, et le Marquis de Villars, gendre de Madame la Duchesse du Maine la défendoit. Il occupoit le Fort Sainte Catherine, où il y avoit des bateries qui faisoient feu continuellement. Les Assiegez faisoient des sorties furieuses, et presque tout les jours il se faisoit des escarmouches, qu'on pouvoit appeler de sanglans combats. |
NOTES: | [(Page & Tome) 48, 1] Cie des Libraires p. 166-7 (à vérifier) |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103756 chantier |
CONTEXTE: | Un gentilhomme catholique met toutes ses filles au couvent pour conserver sa maison. L'une d'elles, Sibille, contrainte par violence, finit par faire devant notaire des protestations. Un des jeunes Huguenots, qui fréquente ce couvent sans clôture, s'éprend de Sibille, l'enlève et l'épouse, suscitant presque une guerre civile. Le père a recours aux juges et le jeune cadet est jeté en prison où il se convertit au catholicisme. Sibille, de son côté, retourne à sa première religion. Le père accorde à sa fille une dot aussi importante que celle de son aînée, suspend les poursuites et reconnaît le mari pour son gendre. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428 , II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103342 chantier |
CONTEXTE: | Restée sans nouvelle de son amant don Alphonse, Amatide le croit inconstant et se dépite. De son côté, don Alphonse conçoit du dépit qu'Amatide n'ait pas répondu à ses lettres et lui en veut. En réalité, c'est le père d'Amatide qui a intercepté cette correspondance. |
NOTES: | [(Page) 40-2] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104458 provisoire |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | [Turnus] 'je découvrois déja cette pointe de la Poüille qui borne le Latium du côté de Siracuse, lorsque nôtre vaisseau fut attaqué par trois navires de Pirates, qui l'aïant entouré de toutes parts, l'acrocherent en moins de deux heures, et nous vainquirent malgré toute nôtre resistance.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 339, 1] Cie des Libraires p. 303-304 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101120 accreditee |
CONTEXTE: | Une violente tempête provoque le naufrage du navire qui emmène Misne. Le navire se brise, Misne échoue sur une côte sauvage. |
coteXTE ET CITATION: | "Le vaisseau heurte et se fend, l'onde y entre à grands flots". |
NOTES: | [(Page& Partie) 245, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102394 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte refuse de se venger de son époux qui l'a répudiée. Elle mènera une troupe à la guerre pour aider son ex-époux à sauver son trône. |
coteXTE ET CITATION: | <CITATION> Il vaut mieux conserver toue la justice de mon côté que de partager sa faute en l'irritantCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 3] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305791 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Colmat qui a marié sa jeune maîtresse au fils d'un de ses fermiers, est jaloux de l'affection qu'elle témoigne à son mari. |
coteXTE ET CITATION: | Soit qu'il s'aperceust que ceste femme dont il estoit fol tournoit toutes ses affections du côté de celui qu'il lui avoit donné pour mary & qu'elle supportast sa presence aevc peine, il en devint tellement jaloux qu'il l'enferma dans une chambre en sa maison des champs, & ayant faict escarter ce mary, il empeschoit tant qu'il pouvoit qu'elle ne le vist. |
NOTES: | Page 45. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102888 chantier |
CONTEXTE: | Afin de pouvoir observer le fiancé que lui destine son père Orgon et qu'elle ne connaît pas, Silvia change d'habit, de rôle et d'identité avec sa femme de chambre, Lisette. De son côté, Dorante, dans le même dessein, prend la livrée de son valet Arlequin. |
NOTES: | [(Page & Acte& Scène) 36, I, 2] Voir également: Acte I, sc. III p. 37 Acte I, sc. VII, IX, p. 52-4, p.55-56 Acte II, sc. II, III, p.62, p. 64-66. Voir également les topoi du travestissement. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Jeu de l. Classiques Larousse: Paris, 1991.Cette édition n\'est pas recommandée. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104356 accreditee |
CONTEXTE: | Des sauvages enlèvent Misrie qui vient d'échouer après un naufrage sur une côte sauvage. |
coteXTE ET CITATION: | "Deux de ces sauvages se retirèrent du combat, enfoncèrent la porte de la cabane, et m'enlevèrent." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246-7, IV] Les sauvages sont une variante du sauvage amoureux. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT102342 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 57, 19] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100088 chantier |
CONTEXTE: | Après l'échange dont ils ont fait l'objet, Gul-Hindi et Cheref-Eldin sont élevés chacun de leur côté dans les vêtements et les activités du sexe opposé. |
NOTES: | [(Page) 1.63-1.65] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101618 chantier |
CONTEXTE: | Un solitaire a aménagé le site du mont Griffon (petite montagne à 4 lieues de Paris du côté de la Brie) en un lieu de méditation. |
NOTES: | [(Page) 2] |
SOURCE: | Anonyme, Avantures du mont Griffon (Les), ou la baguette enchantée. Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
coteXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
coteXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101452 chantier |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | Ils mettaient l'épée à la main et se battaient. S'il arrivait que l'un des deux fût blessé, l'autre se précipitait sur son camarade, pleurait, se désespérait, l'accompagnait chez lui et s'établissait à côté de son lit jusqu'à ce qu'il fût guéri. |
NOTES: | [(Page) 82] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102902 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Tormez qui lui a sauvé la vie. |
coteXTE ET CITATION: | Vous ne seriez plus sans moi, je vous aime, j'exige un peu de retour [...] Je ne vois rien de votre côté qu'une ingratitude affreuse, et du mien, que le droit de concevoir un juste dépit. |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] Après avoir fait valoir le pouvoir de fait qu'il a sur Parménie, Tormez fait le chantage à la gratitude pour valider un désir injustifiable. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
coteXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100130 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin se dissimule comme comédien et au moyen d'un emplâtre pour ne pas être reconnu d'un ennemi. |
coteXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habits que riche de mine, marchait à côté de la charrette. ll avait un grand emplâtre sur le visage, qui lui couvrait un oeil et la moitié de la joue, et portait un grand fusil sur son épaule." |
NOTES: | [(Partie & Page) 65,I,1] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
coteXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104936 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre de Théocrite et du berger Licoris. |
coteXTE ET CITATION: | À quelques milles de la Côte, il [Théocrite] rencontra le Berger Licoris, qui après lui avoir fait juger par sa contenance, qu'il lui étoit arrivé quelque accident tres-funeste, lui apprit que la Bergere Cyparisse avoit été enlevée par des gens inconnus, sans qu'on pût découvrir ni par quel moïen cette violence s'étoit executée, ni quelle route ses ravisseurs avoient prise. |
NOTES: | [(Page & Tome) 380, 1] Cie des Libraires p. 467-68 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102920 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie a échoué sur une côte après une violente tempête. Elle est attaquée par des sauvages. L'inconnu qui se porte au secours de Misrie trouve la mort. Il mourra sous les flèches des sauvages. |
coteXTE ET CITATION: | À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu ; car ces barbares portaient un carquois en trousse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Le défenseur de Misrie était aussi son agresseur. Il l'avait enlevé à son corps défendant. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105198 provisoire |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | On auroit vû mourir en Place publique celui dont peu de tems auparavant les Statues étoient dans ces mêmes Places [Séjan], à côté de celles des Cesars, si en se tüant de ses propres mains, il ne se fût arraché à celles des Bourreaux. |
NOTES: | [(Page &Tome) 66, I] Cie des Libraires p. 237 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
coteXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
coteXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 103760 accreditee |
CONTEXTE: | Les guerre entre Gargantua et les fouaciers de Lerné. |
coteXTE ET CITATION: | "Puis voulut gagner à la fuite, mais forgier s'écria: Au meurtre, et à la force, tant qu'il put; ensemble lui jeta un gros tribard qu'il portait sous son aisselle, et le atteignit par la jointure coronale de la tête, sus l'artère crotaphique, du côté dextre, en sorte que Marquet tomba de dessus sa jument, mieux semblant un homme mort que vif". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 131, XXIII, 38-42] Au paragraphe suivant, Forgier est appuyé par toute sa bande qui chasse à grands coups les fouaciers. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 102410 accreditee |
CONTEXTE: | Blanche Neige mange la pomme que lui donne la sorcière et tombe morte. |
coteXTE ET CITATION: | Mais la pomme était faite si habilement que seul le côté rouge était empoisonné. [...] Mais à peine en avait-elle pris une bouchée qu'elle tombait morte. |
NOTES: | [(Page) 123] |
SOURCE: | Frères Grimm, Blanche Neige. Editions bilingues Folio, trad. M.Robert: Saint-Amand, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102928 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme enlève Misrie à son corps défendant. Puis il essaie de la sauver d'un groupe de sauvages. Il y trouve la mort. |
coteXTE ET CITATION: | Notre planche nous conduit au bord de la côte ; l'inconnu saute sur le rocher, et me sauve avec lui. [...] Après ces mots, il attendit avec intrépidité les sauvages, qui courant de ça et de là l'entourèrent. Un d'eux voulut approcher ; l'inconnu le renversa d'un coup de son épée. À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100370 accreditee |
CONTEXTE: | Jussy, pauvre bourgeois avocat, n'ose pas avouer son amour à Mlle Babet Fenouil, riche noble de robe. |
coteXTE ET CITATION: | Il est certain que si je ne suivais que mon coeur, je n'épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle est toute aimable : mais avant que de l'avoir vue, j'étais charmé par une autre que j'aime de toute ma tendresse : mais ma raison s'oppose aux voeux de mon coeur, elle est d'un rang trop au-dessus de moi pour y prétendre. L'amour que j'ai pour elle est parvenu à l'excès et ma raison me fait voir que n'ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l'oublier par toutes sortes de moyens. |
NOTES: | P. 191. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104912 provisoire |
CONTEXTE: | |
coteXTE ET CITATION: | Les troupes de Nicostrate étoient campées à quinze ou vingt milles de ses portes [de la ville de Mégare], à côté du Hameau où le Prince [Evandre] étoit enfermé, et il étoit à craindre que si on sortoit pour attaquer les Lignes, l'armée du Tyran ne fermât le chemin de la retraite; et qu'ainsi on ne hazardât d'être taillé en pièces, sans délivrer le prisonnier. |
NOTES: | [(Page & Tome) 385, I] Cie des Libraires p. 487 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202657 accreditee |
CONTEXTE: | Passage du "Fragment d'une lettre" qui ouvre le roman. |
coteXTE ET CITATION: | Si je n'ay pû me dispenser d'y parler de quelques personnes vivantes, je croy qu'il n'y en a pas une, qui en un besoin, ne me pardonnât volontiers la liberté que j'ay prise, et à tout évenement je seray le garant de l'Ouvrage de ce côté là. |
NOTES: | ((2)) |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
coteXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
coteXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
coteXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
coteXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
coteXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103616 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Gargantua prend d'assaut le château de La Roche Clermaud où sont postés Picroehole et son armée. |
coteXTE ET CITATION: | "Adoncque produit toute son armée en plein camp, mettant les subsides du coté de la montée. Le moyne prit avec soi six enseignes de gens de pied, et deux cents hommes d'armes, et en grande diligence traversa le marrais, et gagna au dessus le Puy jusques au grand chemin de Loudun." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 237, XLVI, 11-16] Cette scène constitue le passage central de la guerre picrocholine ("grande et horrible bataille"). Selon Defaux, elle présente un écart par rapport au modèle épique: le héros s'estompe et c'est la stratégie qui prend le devant. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 305373 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie et Paul ont ramené une esclave marronne à son maître et au retour se sont perdus dans les montagnes de l’île. |
coteXTE ET CITATION: | Ils s’assirent sous un arbre, accablés de lassitude, de faim et de soif. [...] «Dieu aura pitié de nous, repartit Virginie ; il exauce la voix des petits oiseaux qui lui demandent de la nourriture. » A peine avait-elle dit ces mots, qu’ils entendirent le bruit d’une source qui tombait d’un rocher voisin. [...] Ils cueillirent et mangèrent un peu de cresson qui croisait sur ses bords [...], ils regardaient de côté et d’autre s’ils ne trouveraient pas quelque nourriture plus solide. |
NOTES: | P. 127. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305549 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence et ce dernier le lui reproche. |
coteXTE ET CITATION: | Quoi! L'amour me ramène à vos pieds; et quand un heureux hasard me place à côté de vous, vous aimez mieux feindre une indisposition, alarmer vos amis, que de consentir à rester près de moi! |
NOTES: | P. 183 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
coteXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
coteXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305894 accreditee |
CONTEXTE: | Un père rejette l’amour que sa fille éprouve pour un jeune homme car il prétend lui faire épouser quelqu’un de plus haut placé. |
coteXTE ET CITATION: | Ce père y voyant sa peine perdu, & ses remonstrances inutiles, ceste fille resoluë luy ayant dict, que si elle n’avoit cet homme pour mary, elle n’espouseroit jamais qu’un tombeau ou un cloistre, se tourne de l’autre côté, & accostant Volcace, le querelle, lui deffend de voir sa fille, de roder autour de sa maison, de la rechercher, de l’aimer, puisque c’estoit un party où il ne pouvoit arriver. |
NOTES: | Page 395. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |