OCCURRENCE: | 104920 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | L'Histoire fait mention de ce Siege [de Rouen], comme de l'un des plus chauds qui ait été fiat pendant toutes ces Guerres. La Reine Elizabeth d'Angleterre avoit envoïé au Roi une puissante Flotte qui bloquoit cette Ville du côté de l'eau. Les Troupes de Sa majesté qu'il commandoit en personne l'entouroient du côté de la terre, et le Marquis de Villars, gendre de Madame la Duchesse du Maine la défendoit. Il occupoit le Fort Sainte Catherine, où il y avoit des bateries qui faisoient feu continuellement. Les Assiegez faisoient des sorties furieuses, et presque tout les jours il se faisoit des escarmouches, qu'on pouvoit appeler de sanglans combats. |
NOTES: | [(Page & Tome) 48, 1] Cie des Libraires p. 166-7 (à vérifier) |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305980 accreditee |
CONTEXTE: | Sous la violence de son amour pour Énéas, Lavine s’évanouit. Voir p. 552 des manifestations semblables chez Énéas. |
COTEXTE ET CITATION: | Amor, ne faire tel desroy ! Plus souavet .i. poy me Maine ! A icest mot perdi s’alaine et pasme soy. Amour, n’agis pas avec une telle démesure ! Traite-moi avec un peu plus de douceur ! À ces mots, elle perdit le souffle et s’évanouit. |
NOTES: | P. 528, v. 8712-15. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en Maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il avait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus Maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en Maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305610 accreditee |
CONTEXTE: | Aiol, le fils d’Elie, part en France pour reconquérir son héritage, dont le roi Louis, sur les conseils du traître Makaire, a dépossédé son père, qu'il a exilé, malgré les services rendus contre les Sarrasins. C’est le commencement de ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Loeys li fieux Karle mal gueredon l’en fist : Il li toli sa tere et chou qu’il dut tenir, Et le cacha de France a paine et a essil Par le conseil Makaire,[…]. «-E dieus che dist Elie[s], molt par es ber! «Bien sai qu’encore arai mes iretés «Par mon enfant Aiol[s] c’ai engendré». «-Ch’arés mon, dist Aiols, vos les rarés, «De chou vos tous raseurés: «Se Dieux me Maine en France a saveté «Que al roi Loeys puisse parler, «Ançois que vos voiés [tout] cest an passer, «Les vos voil toutes rendre et aquiter». Le fils de Charles, Louis, lui en donna une bien mauvaise récompense: il lui enleva sa terre et tous les biens qu’il aurait dû tenir, et le chassa de France en exil, sur le conseil de Makaire[…] - «Eh, Dieu», dit Elie, «tu [Aiol] es brave et noble! Je sais bien que je vais rentrer en possession de mon héritage, grâce à mon fils Aiol, que j’ai engendré». - «Vous aurez cela assurément. Vous le posséderai à nouveau», dit Aiol. «De cela, soyez tous rassurés: si Dieu me mène en France sain et sauf, et si je peux parler au roi Louis, je veux tout vous faire rendre et livrer avant la fin de l’année». (ma traduction) |
NOTES: | P. 2, vers 44-47 ; p. 10, vers 312-320. |
SOURCE: | Anonyme, Aiol. Paris: Didot, 1877.Edition Jacques Normand & Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305902 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voyage avec une demoiselle qu'il veut venger car un chevalier qui lui avait promis le mariage l'a trahie. |
COTEXTE ET CITATION: | Perchevaus tout sans demorer Est descendus de son destrier, Assez fu qui li tint l'estrier. A tant li sire les en Maine En la soie sale deMaine, Si fait desarmer Percheval. De le mule ne del cheval N'estuet parler, c'est chose vaine, Assez orent fain et avaine A remanant icele nuit. |
NOTES: | Tome I, page 60, vers 1914-1923. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |