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HOMME_COMBATTRE_MALGRE_BLESSURE
PHRASE:Un homme continue à se battre, malgré sa blessure.
OCCURRENCE: TT102344 PROVISOIRE
CONTEXTE: "C'étaient de puissants chevaliers, animés l'un pour l'autre d'une haine mortelle. Ils se heurtent, faisant craquer le bois de leurs écus, qu'ils brisent ainsi que leurs lances. Les voilà tous deux à terre. Mais bien vite ils sont remis en selle et sans plus de paroles, ils se précipitent l'un contre l'autre, avec plus de férocité que deux sangliers. Ils échangent de violents coups sur leurs écus et leurs hauberts aux fines mailles, aussi longtemps que leurs chevaux peuvent les porter. De colère, de rage, et de toute la force de leurs bras ils mettent en pièces et font voler en éclats le bois de leurs lances. Seul Anguinguerron fut jeté à bas. Il était blessé et souffrait beaucoup de son bras et de son côté. Le jeune homme met alors pied à terre, incapable qu'il est de l'attaquer en restant lui-même à cheval. Le voilà donc descendu. Il tire l'épée et affronte son adversaire".
COTEXTE ET CITATION: Anguingerron continue à se battre en dépit de sa blessure.
NOTES: [(Page & Paragraphe) 71-2] vers 2200-2229
SOURCE: Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975.
CHERCHEUR/E: Michel B., Weil M.
OCCURRENCE: TT102342 CHANTIER
CONTEXTE: "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]".
NOTES: [(Page & Paragraphe) 57, 19]
SOURCE: Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975.
CHERCHEUR/E: Michel B., Weil M.
OCCURRENCE: 200211 accreditee
CONTEXTE: Lors fu li chevaliers iriez,
La lance a en .ii. poinz levee
Et si l'en done grant colee
Par les espaules en travers
Par la on n'estoit pas li fers,
Qu'il lo fist enbronchier aval
Jusque sor lo col do cheval.
Et li vallez s'est correciez
Quant il santi qu'i[l] fu bleciez
De la colee qu'il ot prise.
A l'oil au mielz qu'il puet l'avise
Et laise aler lo javelot
.

Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot.
COTEXTE ET CITATION: A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes.
NOTES: P. 96-97, vv. 1058-1069.
SOURCE: Anonyme, Orson de Beauvais. .
CHERCHEUR/E: Jeay M.