PHRASE: | Une femme en fuite survit grâce à l'exercice d'un métier. |
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OCCURRENCE: |
305498 accreditee
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CONTEXTE: |
A la recherche d’Ille, Galeron est arrivée à Rome où elle loge chez un haut personnage et où il lui faut gagner sa vie. |
COTEXTE ET CITATION: |
Bien se garist de sa costure ;
et se riens nule li sofraint,
li sire li peçoie et fraint
de son bel pain qu’il li envoie.
Elle vit convenablement de travaux de couture et, lorsqu’elle se trouve dans le besoin, le seigneur lui envoie un morceau de bon pain. |
NOTES: |
P. 122, v.3140-3143 ; trad. p. 59. |
SOURCE: |
Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre.
Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305621 accreditee
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CONTEXTE: |
Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: |
Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay
Femme ouvrant mieulx d’or et de soye,
Leans g[a]aigne grant avoir
En draps qu’elle euvre et qu’elle vent.
D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie.
Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction)
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NOTES: |
P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: |
Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie.
D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
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OCCURRENCE: |
305622 accreditee
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CONTEXTE: |
Accusée faussement de l’empoisonnement de son beau-frère, Parise, la femme du duc Raymond, est exilée par son mari bien qu’elle soit enceinte. Ayant accouché dans une forêt, son fils lui est dérobé par des voleurs. Parise, suivie de sa petite suite de chevaliers fidèles, arrive à Cologne où elle rencontre le comte Thierry, sire de Cologne. Elle lui explique sa situation et le comte l’engage comme nourrice pour son fils Antoine. |
COTEXTE ET CITATION: |
«J’avoie .I. petit fil, l’autrer me fu amblez;
«Or vois querant .I.home où je puisse ester,
«Que je puisse sa fille ou son fil bien garder:
«Norice serai bone, car je ai lait assez».
-»Dame, ce dit li dus, bien venue soiez;
«G’en ai .I.des anfanz que vos me garderez,
«Antoine le petit, issi est appellez».
L’enfant Tierri le conte li ont fait delivre[r];
Le dame le nori et tint a grant chierté.
Estes vos cors de dame à norice torné.
«J’avais un tout jeune enfant, un fils, qui m’a été volé. Maintenant , je cherche une maison où je puisse entrer, où je puisse prendre soin de la fille ou du fils en tant que nourrice, car j’ai bien assez de lait».
-«Madame, répond le duc, soyez la bienvenue. J’ai un enfant que vous me garderez, le petit Antoine, c’est ainsi qu’on l’appelle».
On lui a fait apporter l’enfant du comte Thierry. La dame le nourrit et le chérit grandement. Et voilà la dame transformée en nourrice. (ma traduction)
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NOTES: |
P. 29, vers 941-947; 957-959. |
SOURCE: |
Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
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