PHRASE: | Un personnage masculin est blessé. Il guérit grâce aux soins de l'amant/e. |
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OCCURRENCE: |
SB200064 ACCREDITEE
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CONTEXTE: |
Pour le nom d’Ydoine s’amie Li trespasse la derverie Dont a esté cangié maint jor. Son cuer commuet de grant doçor, Si a jeté un grant souspir. Mult li semble dous a oïr Li nons dont tant mal a soufert ; Tel joie en a que tous s’espert. ?A cause du nom d’Ydoine, son amie, la folie dont il avait été atteint si longtemps s’éloigne de lui. Son coeur se met à battre et s’emplit d’une grande douceur et il laisse échapper un profond soupir. Ce nom qui l’a tant fait souffrir lui semble doux à entendre.il ressent un tel bonheur qu’il en est tout troublé. (58) |
COTEXTE ET CITATION: |
Ydoine a fini par retrouver Amadas qui s’était enfui dans sa démence amoureuse. Elle le retrouve dans sa masure, l’étreint et se fait connaître lui en lui disant son nom.
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NOTES: |
P. 144, vv. 3347-3354 Ici, la blessure -d'amour- est psychologique |
SOURCE: |
Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
105304 accreditee
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CONTEXTE: |
Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: |
Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si grant peine e si grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li.
Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: |
[(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: |
Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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