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COMBATTRE_ADVERSAIRE_COMME_ÉPREUVE_RITUELLE
PHRASE:Un personnage doit se soumettre à un combat rituel
OCCURRENCE: 305460 accreditee
CONTEXTE: Le Bel Inconnu arrive à un château dont le châtelain, Lampart, a institué une épreuve rituelle comme préliminaire à l’hospitalité qu’il accordera éventuellement au chevalier qui parviendra à le désarçonner.
COTEXTE ET CITATION: Et Lanpars a a non li sire,
Dont je vos vuel l’usage dire.
Il ne herberge chevalier
Qui viengne armés sor son destrier,
Se premiers ne jostent andui
Tant qu’il l’abatra u il lui.
Mais se Dius velt itant aidier
Celui qui i vient herbergier
Que il abate le signor,
Ostel ara a grant honnor ;
Et se li sires abat lui,
Si s’en retourne a grant anui
Par mi la ville sans cheval.

Ce seigneur dont je vous expose la coutume, porte le nom de Lampart et le chevalier qui passe armé, à cheval, il ne le reçoit jamais pour la nuit sans l’obliger d’abord à se battre à la lance contre lui jusqu’à ce que l’un d’eux ait jeté l’autre à terre. Si Dieu consent à secourir le nouvel arrivant et l’aide à jeter le seigneur à terre, ce chevalier sera logé et traité avec tous les honneurs possibles ; mais si c’est le contraire, c’est de façon bien humiliante qu’il s’en retourne sans cheval à travers la ville.
NOTES: P. 77-78, v.2523-2535 ; trad. p. 54.
Voir page 80 où Lampart explique la coutume au Bel Inconnu.
SOURCE: Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991.
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 305515 accreditee
CONTEXTE: Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi.
COTEXTE ET CITATION: De si haut comme il pot crïer,
Me commancha a deffïer,
Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait
Sans deffianche, honte et lait.
Deffïer me deüssiez vous,
S’il eüst querele entre nous,
ou au mains droiture requerre,
Ains que vous me meüssiés guerre.

Aussi fort qu’il lui fut possible de crier,
il commença par me lancer un défi,
en disant : “Vassal, vous m’avez infligé
sans m’avoir défié, une honte et un tort.
Vous auriez dû me défier,
s’il y avait entre nous un sujet de querelle ;
ou au moins vous auriezexiger votre droit
avant de commettre une agression contre moi.

NOTES: P. 78, vv. ; trad. p. 55.
SOURCE: Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylviecuyer
CHERCHEUR/E: Jeay M.