OCCURRENCE: | 103698 accreditee |
CONTEXTE: | Tyravant (ennemi) veut percer de sa lance le moyne et rate son coup. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques le Moyne avecq son bâton de Croix lui donna entre col et collet (sus l'os Acromion) si ondement qu'il l'étonna, et fit perdre tout sens et mouvement, et tomba les pieds du cheval [...] Par saint Jean, je suis moyne parfait; je vous en tuerai comme de mouches! Puis le grand galop courut après, tant qu'il attrapa les derniers et les abattait comme seille, frappant à tort et à travers". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 383, XLI, 31-48] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 305966 accreditee |
CONTEXTE: | La reine cache Girart déguisé en pèlerin. |
COTEXTE ET CITATION: | Apelet Benassis, lo cantador Del moster de la Croix au Sauvador : « Arjerjaz is romeu, lui e ss’ossor ; De ma terre fu naz, sin ai tendror ; E furent d’un lignage nostre ancessor. E faices le per mei tant calador Que nol sachent la fors cil gabador, Chevaler ne sirvent losengedor. » Elle appela Bienassis, le chantre de l’église Sainte-Croix du Sauveur : « Logez ce pèlerin, ainsi que sa femme. Il est de mon pays ; j’ai de l’affection pour lui. Nos parents sont du même lignage. Et faites-le pour moi si secrètement que tous les mauvais plaisants l’ignorent, ainsi que chevalier ou serviteur médisant. |
NOTES: | Page 588-89, v. 7870-77. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la Croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il avait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en Croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. LaCroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305465 accreditee |
CONTEXTE: | À la mort de son mari, la mère d’Eracle se dépouille de ses biens pour faire oeuvre de charité et ainsi contribuer au salut de l’âme du défunt. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne de l’avoir ne de la terre ne me quier je faire saisir ; or en faites vostre plaisir. [ ...] donent as povres soufraiteus, as orfelins, as vergondeus. |
NOTES: | P. 11, vv. 324-342. Voir p. 89 et 91 où l’impératrice se conduit elle aussi en personne charitable qui donne aux pauvres, fonde hospices et hôpitaux ; et p. 192 où Eracle qui rapporte la vraie Croix à Jérusalem rachète son orgueil en faisant des oeuvres de charité. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |