OCCURRENCE: | 305965 accreditee |
CONTEXTE: | La reine reconnaîtra l’anneau qu’elle avait donné à Girart en gage d’amour et lorsqu’il le lui montrera lorsqu’elle se rendra à l’église pour la procession du Vendredi saint, elle comprendra qu’il s’agit de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Baille li ist anel qu’eu te dirai, Qu[e] ele vos donet de cor verai A tot sa druerie, veient Gervai El gonfanon de France e Bertelai. Tu lui montreras l’anneau que je vais te remettre : c’est celui qu’elle t’avait donné d’un cœur sincère, avec son amour, en présence de Gervais, le gonfalonier de France, et de Bertolais. |
NOTES: | Page 584-85, v. 7806-09. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305640 accreditee |
CONTEXTE: | Accusé par la reine d'aimer les garçons, Lanval succombe à la tentation de parler de son amie bien qu'il sache que leur amour devait rester secret. |
COTEXTE ET CITATION: | A sun ostel fu revenuz; la s’esteit bien aparceüz qu’il aveit perdue s’amie: descoverte ot la druërie. De retour dans son logis,il s’est déjà aperçu qu’il a perdu son amie pour avoir révélé leur amour. |
NOTES: | P. 150, vers 335-338. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |