PHRASE: | Une personne, pris par sa jalousie, tue ou fait tuer son/sa rival(e). |
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OCCURRENCE: |
102522 chantier
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
On ne sçait pas bien en qui la fureur agit plus fortement de l'Empereur ou de l'Imperatrice: quelques-uns ont crû comme leur amour avoir commencé en mesme temps, qu'il avoit parû en mesme jour, et qu'un même accident l'avoit fait eclater, leur vangeance avoit le même concert: mais que ce soit Othon, qui ait voulu se défaire d'un homme qui triomphoit de lui dans le coeur de Marie, et dans celuy de la Duchesse de Modene, ou que se soit Marie qui ait voulu vanger sa tendresse méprisée, et prevenir les reproches de l'Empereur, en les privant de leur objet. Le Duc fut assassiné le soir qui suivit cette Feste. Les assassins prirent la forme des voleurs, il s'attaquerent en luy demandant la bourse; mais ils firent bien connoistre qu'ils en vouloient à ses jours plus qu'à son argent; car apres l'avoir percé de trois coups mortels, ils le laisserent expirant sur le pavé, sans luy prendre ny la bourse qu'ils luy avoient demandée, ny quantité de pierreries dont son habit estoit enrichy. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 184-7, 1] |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
102524 accreditee
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CONTEXTE: |
Arcaste s'adresse à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: |
Mais enfin, le lendemain de la fête de Pan, Nicostrate s'étant levé fort matin, il rencontra le Roy, qui se faisant un plaisir de vous surprendre dans vôtre solitude, vous cherchoit dans la forêt de Diane. Il étoit seul ; et Nicostrate l'appercevant entre les arbres sans être apperçû de lui, vous pouvez juger qu'il ne manqua pas une occasion si belle. Il lui décrocha un trait, qu'il avoit pris par hazard pour chasser en se promenant ; et le mauvais destin de Palans fut tel, qu'un d'un seul coup Nicostrate le priva de vie. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 523-4] Cie des Libraires p, 523-4 Slatkine : 1,394 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
200200 accreditee
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CONTEXTE: |
Chah-Jehan, sultan oriental qui entretient des relations incestueuses avec sa fille, tue l'amant de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: |
On dit donc que cette Princesse trouva moyen de faire entrer dans le Serrail un jeune homme, qui n'étoit pas de grande condition, mais bien fait & de bonne mine. Elle ne pût parmi tant de jalouses & d'envieuses conduire son affaire si secretement qu'elle ne fût découverte. Chah-Jehan [son père] en fut bien-tôt averti, & resolu de la surprendre, sous pretexte de l'aller visiter. La Princesse voyant inopinément arriver Chah-Jehan n'eut le temps que de cacher le malheureux dans une de ces grandes chaudières de bain; ce qui ne se pût faire que Chah-Jehan ne s'en doutât, neanmoins il ne la querela ni ne la menaça, il s'entretient même assez long-temps avec elle comme à l'ordinaire, & enfin il lui dit qu'il la trouvoit toute mal propre & toute negligée, qu'il falloit qu'elle se lavât & qu'elle prît le bain plus souvent; il commanda fort severement qu'on mît le feu à l'heure même sous la chaudière & ne voulut point partir de là que les Eunuques ne lui eussent fait comprendre que le miserable étoit espédié. |
NOTES: |
Pp. 18-19. Le père tue le second amant de sa fille aussi (voir l'autre occurrence). Voir aussi EPROUVER PASSION INCESTUEUSE. |
SOURCE: |
Bernier, François, Voyages. Chez Paul Marret: Amsterdam, 1710. |
CHERCHEUR/E: |
Dutton, D. |
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OCCURRENCE: |
200201 accreditee
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CONTEXTE: |
Chah-Jehan, sultan oriental qui entretient des relations incestueuses avec sa fille, empoisonne le second amant de la fille. |
COTEXTE ET CITATION: |
C'estoit un jeune Omrah le mieux fait & le plus accompli de toute la Cour [...] Chah-Hestkan [...] proposa de le marier avec la Princesse; mais Chah-Jehan receut fort mal cette proposition, & même, comme on lui découvrit une partie des intrigues secretes qui s'étoient faites, il resolut & ne tarda guere de se defaire de Nazer-kan; il lui presenta, comme par honneur, un Betlai, qu'il fut honêtement obligé de macher à l'heure même, selon la coutume du pays. [...] ce jeune Seigneur ne songeait en rien moins que d'être empoisonné, il sortit de l'Assemblée fort joyeux & fort content, & monta en son Paleky; mais la drogue étoit si puissante qu'avant qu'il fût arrivé en son logis il n'étoit plus en vie. |
NOTES: |
Pp. 19-20. Voir l'autre occurrence de TUER RIVAL PAR JALOUSIE et aussi EPROUVER PASSION INCESTUEUSE. |
SOURCE: |
Bernier, François, Voyages. Chez Paul Marret: Amsterdam, 1710. |
CHERCHEUR/E: |
Dutton, D. |
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