PHRASE: | L'identité d'un personnage est révélée. |
OCCURRENCE: |
305931 accreditee
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CONTEXTE: |
Dom Carlos, amoureux de Porcia, rencontre une dame invisible qui essaye de le séduire. Mais il ne veut pas rompre sa promesse de fidélité faite à Porcia. |
COTEXTE ET CITATION: |
Enfin, plusieurs demoiselles richement paréees les étant venues recevoir, chacune un flambeau à la main, l'invisible ne le fut plus, et, ôtant son masque, fit voir à dom Carlos que la dame de la grille et la princesse Porcia n'étaient qu'une même personne. Je ne vous présenterai point l'agréable surprise de dom Carlos. |
NOTES: |
Page 101. |
SOURCE: |
Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: |
Barjon B. |
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OCCURRENCE: |
104192 accreditee
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CONTEXTE: |
Après la révélation par le comte de Bourges de son identité à l'évêque d'Orléans, c'est au tour de la comtesse de lui apprendre qu'elle est sa nièce, la fille du comte d'Anjou. Elle n'omet pas de lui expliquer que la raison de sa fuite est la poursuite incestueuse de son père. Le troisième moment de la scène de la révélation d'identité est celui où le comte de Bourges va connaître enfin l'identité de sa femme (p. 192, v. 6298). |
COTEXTE ET CITATION: |
Et puis que conté le vous a Celi qui jadiz m'espousa, Le mien plus ne vous celerai, A tesmoig vous appelerai. N'a pas trois anz c'un frere eüstes, Conte d'Anjou, bien le seüstes, Qui ot fame courtoise et sage Qui tost morut, ce fu dommage. Unne fille l'en demoura Que molt ama et honnoura Li quens, quer plus d'enfanz n'avoit. ...Biaus oncles, vez ci vostre niece Qui a eü mainte paine traite, Et maint peril au Dieu plesir."
Et puisque celui qui jadis m'épousa vous a révélé son identité, je ne vous cacherai plus la mienne et je vous prendrai à témoin. Vous aviez moins de trois ans quand, vous le savez bien, vous eûtes un frère, le comte d'Anjou. Il eut une femme courtoise et sage qui mourut tôt, et ce fut bien dommage. Elle laissait une fille, que le comte aima beaucoup et honora car il n'avait pas d'autre enfant... Bel oncle, voici votre nièce, qui a souffert bien des peines et couru maint périls selon la volonté de Dieu. |
NOTES: |
Pages 189-190, v. 6215-6253. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: |
Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
104190 accreditee
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CONTEXTE: |
Le comte de Bourges qui s'était déguisé en mendiant pour aller à la recherche de sa femme retrouve celle-ci parmi les pauvres à qui l'évêque d'Orléans fait l'aumône. Il lui révèle qui il est. |
COTEXTE ET CITATION: |
"Sire, fet il, je vous dirai Que ja ne vous mentirai ; Je de ce ne vous effraez. Tout si povre con vous veez Que je sui, ce ne doutez mie, Sui quens de Borges la garnie Et gouverne tout le païs."
Sire, dit-il, je vous [le] dirai et, n'ayez crainte, jamais je ne vous mentirai. Tout pauvre que vous me voyez, je suis, n'en doutez pas, le comte de Bourges la forte cité et je gouverne toute la contrée. |
NOTES: |
Page 187, v. 6141. |
SOURCE: |
Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305932 accreditee
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CONTEXTE: |
Commencement de la nouvelle. |
COTEXTE ET CITATION: |
Une devote dame s'addressa a ung Cordelier, pour, par son conseil, pourvoir sa fille d'un bon mary, auquel elle faisoit si honneste party, que le beau pere, soubz l'esperance d'avoir l'argent qu'elle bailleroit à son gendre, feit le maryage de sa fille avec un sien jeune compaignon, qui tous les soirs venoit souper et coucher avec sa femme, et le matin, en habit d'escolier, s'en retournoit en son couvent; où sa femme l'apperceut et le monstra, un jour, qu'il chantoit la messe, à sa mere, qui ne put croire que ce fut luy, jusqu'à ce qu'estant dedans le lyt elle luy osta sa coiffe de la teste, et congneut à sa coronne la verité et tromperye de son pere confesseur. |
NOTES: |
Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 56, p. 348. |
SOURCE: |
Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: |
Dutton, D. |
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OCCURRENCE: |
305933 accreditee
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CONTEXTE: |
Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: |
"Sire,Gauvains sui apelez,
Onques mes nons ne fu celez
An leu ou il me fust anquis,
N’onques encore ne lo dis,
S’avant demandez ne me fu.”
Et quant li sire a entandu
Que c’estoit mes sire Gauvains,
Molt fu ses cuers de joie plains.
“Monseigneur, on m’appelle Gauvain.
Jamais je n’ai tenu mon nom caché,
si quelque part on s’en est enquis.
Jamais non plus je ne l’ai dit,
avant qu’on ne me l’ait demandé.”
Quand le seigneur a entendu
que c’était monseigneur Gauvain,
il en a eu le coeur rempli de joie.
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NOTES: |
Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: |
Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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