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FEMME_RESISTER_AUX_AVANCES
PHRASE:Une femme résiste aux avances d'un homme
OCCURRENCE: 104176 accreditee
CONTEXTE: La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route.
COTEXTE ET CITATION:
La dame dit : "Trop miex amasse,
S'il vous pleüst, biau tres douz sire,
Que vous souffrissiez de ce dire :
Ne sommes pas de tel afaire.
Par Jesu Crist le debonnaire,
Je voudroie miex estre morte !"
NOTES: [(Page&vers) 54, 1768]
SOURCE: Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964.
CHERCHEUR/E: Jeay M.
OCCURRENCE: 102586 accreditee
CONTEXTE: Parménie résiste à Tormez.
COTEXTE ET CITATION: "Juge donc, barbare, de la disposition de mon coeur pour toi; tu peux, dès à présent, exercer toute ta rage, je ne changerai point; tu m'as arrachée des bras de la mort."
NOTES: [(Page) Tome III, 170] Résistance verbale qui démonte le mécanisme de l'agression.
SOURCE: Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault.
CHERCHEUR/E: Gallouet C.
OCCURRENCE: 102582 accreditee
CONTEXTE: Claricesiste à Turcamène.
COTEXTE ET CITATION: "La résistance de Clarice ne fit que l'exciter davantage: à quelque prix que ce fût, il résolut d'être heureux."
NOTES: [(Page) tome I, 65]
SOURCE: Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault.
CHERCHEUR/E: Gallouet C.
OCCURRENCE: 102584 accreditee
CONTEXTE: Parménie résiste à Mériante.
COTEXTE ET CITATION: "Eh bien! perdez vous donc [...], entraînez-moi dans votre chute; rendez-moi la victime d'un emportement de passion haïssable, puisque ni la raison ni l'intérêt de cette malheureuse que vous aimez ne peuvent la modérer: mais [...] ne me parlez plus d'un amour plus à craindre pour moi que tous les malheurs ensemble, d'un amour plus barbare que tendre ..."
NOTES: [(Page) Tome III, 155] Les avances masculines ne sont pas gestuelles mais verbales. Elles procèdent cependant du même lieu que ce qui conduit à la contrainte. C'est à cette contrainte que la femmesiste.
SOURCE: Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault.
CHERCHEUR/E: Gallouet C.
OCCURRENCE: SB200169 ACCREDITEE
CONTEXTE: Si nous étions parfaitement libres vous et moi nous ne serions pas sans cesse eloignés. Adieu je vous embrasse; a cent lieues de distance je pense que cela m'est permis. <citation>Vites vous bien le peignoir que je gardai pendant notre long tête a tête? La precaution etoit sure. Pour peu que je me fusse aprochée de vous, votre habit noir blanchi par ma poudre eut été un indiscret, peut-être un calomniateur.citation>
COTEXTE ET CITATION: L'épistolière regrette la distance qui la sépare de son correspondant et elle se rappelle leur dernier tête-à-tête où une trop grande proximité eût été dangereuse. Pour s'empêcher de trop approcher un homme en compagnie duquel elle a de la difficulté à se contrôler, Belle a truqué son peignoir en le poudrant.
NOTES: Correspondance d'Isabelle de Charrière avec Constant d'Hermenches. Tome 1, Lettre 180 datée du 14-18 février 1765, p. 375.
ANNOTATION: ACCREDITATION
SOURCE: Charrière, Isabelle de, Oeuvres complètes. Amsterdam/Genève: G.A. Van Oorschot/Slatkine, 1979-1980.Éds. Simone et Pierre H. Dubois
CHERCHEUR/E: Dutton, D.
OCCURRENCE: 200141 accreditee
CONTEXTE: Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre.
COTEXTE ET CITATION: Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'étaitfaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait.
NOTES: Nouvelle 2, pp. 57-58.
SOURCE: Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982.
CHERCHEUR/E: Dutton, D.
OCCURRENCE: 200126 accreditee
CONTEXTE: Monsieur de Franval pousse le libertin Valmont à tenter de séduire sa pieuse femme Madame de Franval, afin de souiller la conscience de sa femme et ne pas être dérangé dans ses amours incestueuses avec leur fille. Valmont cherche à persuader Madame de Franval de l'opportunité de ramener son mari sur le droit chemin en le trompant.
COTEXTE ET CITATION: Mme de Franval, très surprise de ce discours, fut quelque temps sans y répondre. Reprenant ensuite la parole, en se rappelant les regards de Valmont et ses premiers propos: "Monsieur, dit-elle avec adresse, à supposer que je cédasse aux conseils que vous me donnez, sur qui croiriez-vous que je dusse jeter les yeux pour inquiéter davantage mon mari?
-Ah! S'écria Valmont, ne voyant pas le piège qu'on lui tendait, chère et divine amie... sur l'homme de l'univers qui vous aime le mieux, sur celui qui vous adore...
-Sortez, monsieur, sortez, dit alors impérieusement Mme de Franval, et ne reparaissez jamais devant mes yeux, votre artifice est découvert; vous ne prêtez à mon mari des torts... qu'il est incapable d'avoir, que pour mieux établir vos perfidesductions".
NOTES: Eugénie de Franval, p. 1498-1499. Voir aussi ECHOUER A SEDUIRE.
SOURCE: Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II.
CHERCHEUR/E: Dutton, D.