PHRASE: | Un homme succombe au coup de foudre à la vue d'une femme |
OCCURRENCE: |
305972 accreditee
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CONTEXTE: |
Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: |
Danz Eneas, ses druz, l’atent
jus au degré o tout sa gent ;
quant vit la dame tirïaine,
ce li fu vis que fust Dïaine :
moult i ot bele veneresse,
du tout resambla bien deuesse.
Quant il la vit, pour seue amor
li est muee la coulor.
Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: |
P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: |
Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
306003 accreditee
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CONTEXTE: |
Diomède tombe amoureux de Briseida au moment où elle a été restituée par les Troyens aux Grecs. Elle répondra à cet amour et trahira donc celui qui la liait à Troïlus, le fils de Priam. C'est cet épisode, une invention de Benoît, qui sera au coeur de la pièce de Shakespeare, Troïlus et Cressida. |
COTEXTE ET CITATION: |
Bele, fait sei Dïomedés.
Onques d’amer ne m’entremis,
N’amie n’oi ne fui amis.
Or sent qu’Amors vers vos me tire.
Belle, poursuivit Diomède, jamais je n’ai aimé. Jamais je n’ai eu d’amie ni n’ai été aimée. Mais maintenant, Amour me pousse vers vous, je le sens. Qui peut contempler votre grande beauté, ce n’est pas merveille s’il s’éprend de vous. |
NOTES: |
P. 292, v. 13556-59. |
SOURCE: |
BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305433 accreditee
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CONTEXTE: |
Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: |
De cel dont onques mais n’ot cure
Fu si souspris, estre son voel,
Que mors en dut estre de doel. [...]
Il saut au cuer une estincele
Qui de fine amor l’a espris.
Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: |
P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: |
Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305507 accreditee
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CONTEXTE: |
La Fière a admiré le comportement d’Ipomédon à la chasse et serait presque prête à se laisser aller à l’aimer. Elle l’invite à s’asseoir auprès d’elle à table et leur échange de regards enflamme le jeune homme. |
COTEXTE ET CITATION: |
Mult s’entregardent longement.
Li vallet veit, qe doucement
L’ad regardé & de bon oil,
Qu’il ne pot rens noter d’orgoil :
De li pensa, qe ne pot estre,
K’ele fu trop de sun quer mestre ;
Si n’est il mie, car amur
L’ad ja saisi & mis al tur.
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NOTES: |
P. 13, v. 777-784. |
SOURCE: |
Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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