OCCURRENCE: | 102970 accreditee |
CONTEXTE: | Une comtesse se retire dans un couvent par déception amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | "Elle oppose que, si elle consentait à l'épouser après les bruits qu'on a fait courir, elle donnerait lieu de croire qu'on n'aurait dit que de véritable et, pour faire Taire la médisance [...] elle lui promet de renoncer pour jamais au monde. Elle lui a tenu parole et, toute jeune est toute belle qu'elle est encore, <CITATION> elle est entrée dans un couvent CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 470] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100366 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, le fils du comte de Comminge, qui avait dit aux femmes plus qu'il ne pensait, reste muet lorsqu'il éprouve un vrai coup de foudre (pour Adélaïde). |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "j'avois dit jusque-là à toutes les femmes même plus que je ne sentois, <CITATION>je ne sus plus que me Taire aussitôt que je fus véritablement touchéCITATION>" (134 Garnier Frères, 1864). |
NOTES: | [(Page) 25] Garnier Frères, Paris, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306004 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se prétend incapable de décrire la beauté de la tente de Calcha au moment où celui-ci accueille sa fille Briseida restituée par les Troyens. |
COTEXTE ET CITATION: | Car onques nus clerz tant ne sot Que la feiçon ne la emrveille Ne ce que li très apareille Poïst escrire en parchemin, Ne en romanz ne en latin. Jamais en effet il n’a encore existé de clerc assez savant pour décrire sur parchemin, en latin ou en langue française, l’aspect de la tente et les merveilles qu’elle offrait aux regards. Mais pour cette fois, je n’en veux rien dire. Taire m’en voil a ceste feiz. |
NOTES: | P. 304, v. 13830-35. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100684 accreditee |
CONTEXTE: | Elisene accouche en secret parce qu'elle n'est pas mariée. |
COTEXTE ET CITATION: | Elisene "...se sentit grosse d'enfant [...] Adonc au plus hault degré de malheur, fut la tristesse assise, et à bon droict: Car en ce temps estoit loy inviolable, que toute femme ou fille (de quelque qualité, ou estat qu'elle feust) forfaisant en telle maniere, ne pouvoit s'excuser de la mort..." (p. 16). [Elle prie le Roi Garinter de lui donner une pièce retirée (p.17), et accouche enfin. Pendant l'accouchement] "<CITATION>la pauvrette n'osoit aultre chose faire que se Taire, de paour d'estre entendue [...] elle se delivrast d'ung beau filz...CITATION>" (p.19). |
NOTES: | [(Page & Chapitre) L1,ch.II,16-19 ] Voir aussi les topoi concernant l'abandon d'enfant et les enfants retrouvés. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de Taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305516 accreditee |
CONTEXTE: | Keu réagit avec son persiflage habituel à l’annonce d’Yvain qu’il va aller venger l’échec de son cousin Calogrenant face à Esclados le Roux. |
COTEXTE ET CITATION: | -- “Bien pert qu’il est aprés mengier”, Fist Keus, qui Taire ne se pot : “Plus a paroles en plain pot De vin qu’en .i.muy de chervoise. Aprés mengier, sans remüer, Veut chascuns Saladin tüer, Et vous irés vengier Fourré !” -- “On voit bien que c’est après le repas”, dit Keu, qui ne pouvait se Taire : “Il y a plus de paroles dans un plein pot de vin que dans un tonneau de bière. On dit que le chat soûl s’amuse. Après manger, sans bouyger, chacun veut aller tuer Saladin, et vous, vous irez jusqu’à venger Fourré contre les chrétiens ! |
NOTES: | P. 86, v. 588-595 ; trad. p. 87. Le persiflage de Keu va jusqu’au vers 609, à quoi succède la réprimande de la reine (v. 610-627) et la réplique d’Yvain (v. 628-646). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |