OCCURRENCE: | 305485 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire lui décrit la tour où Blanchefleur est retenue prisonnière parmi d’autres jeunes filles. |
COTEXTE ET CITATION: | En la tor a .viixx. puceles de grant parage et forment beles ; por çou qu’i sont les damoiseles a a non la Tors as Puceles. .ii. et .ii. son service font, iceles .ii. que il eslit a son lever et a son lit ; l’une sert de l’eve doner et la touaille tient son per. Les gardes qui en la tor sont les genitaires pas nen ont. |
NOTES: | P. 67-68, v. 1891-1904. . Ici, la tour où le mari jaloux détient généralement sa femme sous la garde d’une vieille est devenue harem. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101740 accreditee |
CONTEXTE: | On croit qu'Amadis est mort, mais on découvre la vérité assez rapidement. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais ainsi qu'il cuydoit lever l'espée pour le frapper perdit entierement sa force, avec le sentement de tous ses membres, et tumba à terre comme mort. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 234] Voir également le topos SOMMEIL ENCHANTE. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104570 accreditee |
CONTEXTE: | On est prêt à embarquer Agarithe sur un bateau du marchand qu'on veut lui faire épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | On me prit, on me traîna dans un des vaisseaux de ce même Marchand.... J'avois veu repartir le vaisseau qui m'avoit amenée. J'entendois déja les commandemens qu'on fait quand on veut lever l'ancre ; et enfin je n'avois plus d'espoir qu'en cette même protection des Dieux qui à Rome m'avoit fait trouver Nimphidius, lors que je le vis entrer dans une chambre où on m'avoit mise, et avec lui, Herennius. Le moment et le lieu n'étoient pas propres à faire un long discours. Nimphidius me dit en peu de paroles que le Ciel me rendoit mon Amant, et qu'il me le ramenoit si repentant de sa faute, que fut-elle plus grande, ce repentir devroit l'éfacer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 497, 2] Cie des Libraires p. 374 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100720 accreditee |
CONTEXTE: | Amadis est victime de la magie d'Arcalaus. Une inconnue va libérer Amadis de l'enchantement, mais Arcalaus aura le temps de faire croire à la cour de Perion (et surtout à Oriane) qu'Amadis est mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi qu'il cuydoit lever l'espée pour le frapper perdit entierement sa force, avec le sentement de tous ses membres et tumba à terre comme mort. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 234] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305573 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Gondebaud use de la maladie feinte pour éloigner son fils Sigismond et obliger sa fille Clotilde à dévoiler les secrets amoureux se son frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour le surprit dans cette fantaisie, et lors qu'il fut heure de se lever, il fit semblant de se trouver un peu mal, pour avoir un prétexte de ne quitter point le lict de tout le matin. |
NOTES: | Volume V,11, p. 492 |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |