PHRASE: | Description ou évocation des violences de la guerre. |
OCCURRENCE: |
104914 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
Les deux ailes de nôtre armée aïant attaqué celles de l'armée d'Almansor, le corps de la bataille fit la même chose d'abord l'avantage des deux partis fut égal ; car l'aîle gauche des ennemis fit plier nôtre droite, et nôtre gauche fit plier la droite de celle des ennemis mais lorsque les deux corps de bataille se mêlerent, la victoire sembla se declarer toute entiere pour Almansor ; car non seulement nôtre corps de Bataille plia, mais le desordre s'y mit d'une telle sorte, que la fuite des premiers escadrons rompit les derniers, et mit toute l dans une si grande confusion, que la perte entiere de la Bataille sembloit s'en devoir ensuivre....[Haly réussit a rallier les fuyards] ce vaillant Prince voyant ce gros de gens à sa suite, qui sembloit le reconnoître pour leur Chef, sentit si fort augmenter ses forces ordinaires, qu'il fit des actions qui passeut [sic] toute imagination. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 159-60] Slatkine tome1, p.447 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104888 accreditee
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CONTEXTE: |
Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: |
Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104918 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
Cet exploit du Duc de Parme aïant assuré aux Parisiens la liberté de la riviere de Marne, dégaga entierement leur ville ; mais ce soulagement leur vint si tard, qu'ils ne la sentirent que mediocrement, la disette avoit si fort desseiché les corps, qu'ils n'estoient plus capables de soutenir l'abondance des vivres, ils mouroient du changement de nourriture, somme ils seroient morts d'en manquer, et l'Armée du Roi n'estoit gueres moins necessiteuse. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 47, I] Cie des Libraires p. 161 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104894 accreditee
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CONTEXTE: |
Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: |
[La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104898 accreditee
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CONTEXTE: |
Il s'agit de l'histoire de Haly Joseph (c'est-à-dire de Téocrite) racontée par Muly, récit de la guerre injuste livrée par son oncle, Almansor, contre son père Haly. |
COTEXTE ET CITATION: |
[Almansor] entra à main armée dans le roïaume de Fez, resolu d'en déposseder Haly, ou de le saccager entierement. D'abord le peu de preparation que le Roi de Fez avoit à se défendre, et la rage de ses ennemis, rendit les commencemens de cette guerre si sanglans, que jamais on ne vit un carnage pareil à celui que faisoit l'armée d'Almansor dans tous les lieux où elle passoit; mais à la fin, Haly aïant eu le temps de se reconnoître, et d'envoyer demander du secours au Roy d'Alger son ayeul et son allié, il se mit à la tête d'une armée de six-vingt mille combattans, et ayant défait le Roy son frere en trois batailles rangées, il le repousssa jusques bien avant dans son Roïaume. Ce bon succés des armes de Haly avoit si fort abbatu le courage des ennemis, qu'ils estoient déja tentez de demander la paix au Roy de Fez ; mais avant que d'en venir à cette extremité, ils voulurent faire un dernier effort pour s'en garantir, et donnerent une bataille au grand Haly, dans laquelle il parut clairement que le Ciel abandonne souvent le party le plus juste; car l'armée de Haly fut défaite. |
NOTES: |
[(Page) 26-7] Slatkine tome 1, p. 414 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104906 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
La pitié qu'il [Evandre] avoit eu pour des peuples qui avoient été ceux du Roi son Ayeul, et alloient devenir les siens, lui avoit fait tenter toutes sortes de moyens pour les réduire par la douceur, avant que d'en venir à la derniere violence : mais enfin voyant que leur opiniâtreté étoit invincible, et le desir de revoir Carmente, lui faisant trouver la longueur de ce siege insupportable, il livra une attaque generale à cette Ville infortunée ; et montant le premier à l'assaut avec une valeur au-dessus de tout ce qu'il y a de plus heroïque, il finit par cette prise, et la tyrannie des Palans, et les malheurs de la vie illustre de l'amoureux Evandre. [Description des gestes héroïques des soldats, et avant tout du courage, de la détermination d'Evandre] ...les assiegez lâcherent le pied peu à peu, et après une forte résistance, ils ployerent enfin tout-à-fait : et jettant leurs armes tout éperdus, ils coururent annoncer la victoire du Roi dans les endroits où elle n'étoit pas encore parvenue. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 562-4 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104890 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
[Timoléon] Cependant les Siracusains ne perdoient aucune occasion de me chasser de la place que j'occupois. Ils travailloient nuit et jour à la construction de plusieurs ponts de bateaux, afin de venir m'assieger : mais à peine avoient-ils conduit leur ouvrage à sa perfection, que nous faisions des sorties qui le ruïnoient entierement, et qui jettoient la rage et le desespoir dans l'ame des plus interessez. Nous brûlions leurs travaux, nous faisions des décharges continuelles sur les ouvriers qui vouloient joindre les bateaux, et quand malgré nos efforts, ils avoient fabriqué quelque pont, nous allions le briser avec une assurance que j'ose dire qui leur donnoit de la terreur et de l'étonnement. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 362 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104892 provisoire
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CONTEXTE: |
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COTEXTE ET CITATION: |
[Timoléon] Je courus aux places publiques, et aux endroits de la Ville les mieux fortifiez, afin de m'en rendre le maître. Mais comme on observoit un grand ordre pour la garde de la Ville haute, et qu'étant beaucoup plus peuplée que la basse, le nombre de ceux que j'attaquois, étoit plus grand des deux tiers que celui des gens qui me soutenoient ; à peine Praxoras et Theocrite eurent-ils eu le tems de se remettre de leur premiere surprise, que faisant armer la populace avec une diligence admirable, et faisant retentir le mot de liberté aux oreilles des plus tiedes et des plus irresolus; ils fondirent sur moi avec une impetuosité, qu'il me fut impossible de soûtenir. Je fus contraint de faire ma retraite par la même porte par où j'étois venu, et où j'avois laissé des troupes, craignant qu'on ne m'en fermât les avenues ; et remontant sur les petits bateaux avec le mois de desordre qu'il me fut possible, j'y fis mettre le feu dés que j'eus regagné ma côte, et je me retranchai dans mon quartier d'une maniere à me pas craindre que les ennemis vinssent m'y forcer. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 352-3, I] Cie des Libraires p. 357-8 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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OCCURRENCE: |
104910 accreditee
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CONTEXTE: |
Il s'agit de l'attaque contre les forces de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: |
Le vaillant Evandre donnant donc sur des troupes épouventées, et le chefs des Megariens fondant avec impetuosité au milieu d'un camp où le nouveau Roi avoit déja porté la fraïeur et la confusion, il fut fait une telle boucherie de ces pauvres gens effraïez, que si la bonté du Roi n'avoit retenu la fureur du soldat vainqueur, il ne seroit pas resté un seul des vaincus en état de combattre. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 398, I] Cie des Libraires p. 538.
Allusion à cette même bataille, 1,403/559 : Pendant que les restes ambitieux de ce sang tyrannique, achevoient de se répandre dans le Hameau de Legée. |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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