OCCURRENCE: | 100976 accreditee |
CONTEXTE: | Une enfance partagée fait naître l'amour d'Oriane et d'Amadis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or ainsi que cy devant vous a esté récité, ceste jeune princesse Oriane fille du Roy Lisuart, estoit demeurée avec la royne d'Escoce pour se rafraischir, attendant que le Roy son pere la renvoyast querir : et luy faisant la royne toutes les gratieusetez dont elle se povoit adviser luy dit : <CITATION>M'Amye, je veulx desormais que le Damoysel de la mer vous serve (...). Ce que l'infante Oriane accepta voluntiers, et de faict de cette acceptation s'imprima en l'esperit du Damoysel, de telle sorte que jour de sa vie il n'eut envie d'en servir ou aymer Aultre, et à elle depuis eut tousjours le cueur.CITATION>" |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 44, 5] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'Aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une Aultre ne se peut garder de dire à la fin : "Jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une Aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une Aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre Aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'Aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'Aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102732 accreditee |
CONTEXTE: | La lecture d'un livre sur la chevalerie attire Galaor à devenir un chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | [Galaor] n'avoit gueres Aultre exercice qu'à lire dans ung livre que le bon homme luy avoit bailé, lequel traictoit des faitz d'armes d'aulcuns chevaliers anciens, et tant y print plaisir, qu'a ceste occasion (et aussi d'un instinct naturel) luy print grand vouloir d'estre chevalier. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 68] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102788 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son refus des solliciations du châtelain de Couci, la dame de Fayel lui octroie un don symbolique: anneau, ruban. |
COTEXTE ET CITATION: | Soyés asseur que de moy jamais ne joÿrés, mais pour vous ung pou adoulcyr, se de moy volés avoir aulcuns joiaulx ou Aultre chose que sauve mon honneur je vous puisse donner, je le voldroye bien, soit laz de soye, anel ou manche ou Aultre chose que avoir veuillés. |
NOTES: | [(Page) p. 47-48. Ambiguïté du geste : cet octroi est normalement préliminaire a l'ultérieur don de soi, éventualité que la dame de Fayel rejette catégoriquement. Mise en prose p.48 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103740 accreditee |
CONTEXTE: | L'abbesse d'un couvent est au bord de la mort et instruite par le médecin du seul remède qui la sauvera. Elle ne s'y résoudra que lorsque les autres religieuses se seront engagées à partager le péché. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et ne m'a le medicin point ordonné de regime? dit madame. Si a, dit elle." Lors luy va dire tout au long comment le medicin avoit veu son urine, et les demandes qu'il fist de son eage, de son menger, de son dormir, etc. "Et puis, pour conclusion, il dit et ordonne qu'il fault que vous aiez compaignie charnelle avecques homme, [ou] bref Aultrement vous estes morte : car a vostre maladie n'a point d'Aultre remede." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 140, 21] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100684 accreditee |
CONTEXTE: | Elisene accouche en secret parce qu'elle n'est pas mariée. |
COTEXTE ET CITATION: | Elisene "...se sentit grosse d'enfant [...] Adonc au plus hault degré de malheur, fut la tristesse assise, et à bon droict: Car en ce temps estoit loy inviolable, que toute femme ou fille (de quelque qualité, ou estat qu'elle feust) forfaisant en telle maniere, ne pouvoit s'excuser de la mort..." (p. 16). [Elle prie le Roi Garinter de lui donner une pièce retirée (p.17), et accouche enfin. Pendant l'accouchement] "<CITATION>la pauvrette n'osoit Aultre chose faire que se taire, de paour d'estre entendue [...] elle se delivrast d'ung beau filz...CITATION>" (p.19). |
NOTES: | [(Page & Chapitre) L1,ch.II,16-19 ] Voir aussi les topoi concernant l'abandon d'enfant et les enfants retrouvés. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'Aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |