OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104330 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice se meurt à la suite d'une tentative d'enlèvement. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice se mourait. [...] Je meurs, dit-elle à Clorante, et vous êtes désormais affranchi de la peine de me voir. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300-301, V] [ancien AGONIE. Voir aussi: DEFENDRE_(SE)_MOURIR_F) EG] Autre occurrence dans topos PUNITION_DE_LA_VIOLENCE : Un acte violent est puni. Expier son crime; t.V, p.299 Clarice réussit à détourner le poignard de Turcamène quand celui-ci tente de l'enlever. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305400 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut meurt de douleur sur le corps de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, Tristan, quant mort vus vei, Par reisun vivre puis ne dei. Mort estes pur la meie amur, E jo muer, amis, de tendrur, Quant a tens ne poi venir. Ami, en vous voyant mort, je ne peux ni ne dois souhaiter vivre. Vous êtes mort par amour pour moi et je meurs de tendresse pour vous, mon ami, parce que je n'ai pu arriver à temps. |
NOTES: | P. 478-479, vv. 1813-1817. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102910 accreditee |
CONTEXTE: | Mériante vient de recevoir un honneur de la princesse et celle-ci lui exige alors une récompense. |
COTEXTE ET CITATION: | "C'est à mon coeur, Mériante, que vos devez ce que vous êtes aujourd'hui. Après cet aveu que mon rang me permet de faire, vous jugez aisément des prix que je vous demande." |
NOTES: | [(Page& Partie) 157, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102270 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme les voyant tous si jolis se mit à pleurer, et leur dit, hélas! mes pauvres enfants, où êtes-vous venus? Savez-vous bien que c'est ici la maison d'un Ogre qui mange les petits enfants. |
NOTES: | [(Page) 293] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 103256 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse vient de donner un hommeur à Mériante; elle exige de lui des faveurs en retour. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION> C'est à mon coeur, Mériante, que vous devez ce que vous êtes aujourd'hui. Après cet aveu que mon rang me permet de faire, vous jugez aisément du prix que je vous demande CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 157, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101210 accreditee |
CONTEXTE: | Violence verbale d'Usbek à son premier eunuque blanc. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais vous, qui vous prêtez à ce désordre, vous serez puni d'une manière à faire trembler tous ceux qui abusent de ma confiance". "Et qui êtes-vous, que de vils instruments que je puis briser à ma fantaisie: qui n'existez qu'autant que vous savez obéir [...] qui ne pouvez avoir d'autre partage que la soumission, d'autre âme que mes volontés, d'autre espérance que ma félicité? |
NOTES: | [(Page & Lettre) 51, 21] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 104332 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice s'est blessée d'un coup mortel en se défendant d'une tentative d'enlèvement par Turcamène. |
COTEXTE ET CITATION: | Je meurs, dit-elle à Clorante, et vous êtes désormais affranchi de la peine de me voir. |
NOTES: | [(Page) V, 300-301] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104352 accreditee |
CONTEXTE: | Récit de Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ah ! seigneur, lui dit-elle, vous êtes blessé: [...] nous vous donnerons du secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 137-8, II] Voir aussi sous: AIDER BLESSE |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104734 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Livre second. "Au lecteur"] Si vous attendez, Lecteur, que ce livre soit la suite du premier, et qu'il y ait une connexité necessaire entre eux, vous etes pris pour dupe.... Pour le soin de la liaison, je le laisse a celui qui reliera le livre. |
NOTES: | [(Page) 167-8 Folio] |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Baisieux |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104350 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, attaquée alors qu'elle est à la chasse avec sa mère, est sauvée par un inconnu qui s'est blessé dans l'entreprise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ah ! seigneur, lui dit-elle, vous êtes blessé: [...] nous vous donnerons du secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 137-8, II [voir aussi sous: FEMME_AIDER_HOMME] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102372 accreditee |
CONTEXTE: | Charlemagne révèle son secret devant le cadavre de son neveu et fils. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bels neps, yeu vos ac per lo mieu peccat gran de ma seror e per mon falhimant qu'ieu soy tos payres , tos oncles eyssamant, e vos, car senher, mon nep e mon enfant." Beau neveu, c'est par mon grand péché et ma faute que je vous ai eu de ma propre soeur, que je suis ton père et également ton oncle, et que vous, cher seigneur, êtes à la fois mon neveu et mon fils. |
NOTES: | Laisse 44, p. 336, v. 1624-1626. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Anonyme, Ronsasvals. Gouiran, Lafont / UGE, 10/18: Paris, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104302 accreditee |
CONTEXTE: | Henriette témoigne à sa mère l'ennui où son absence a mis tout le monde. |
COTEXTE ET CITATION: | On s'ennuyait déjà bien quand vous n'aviez personne à faire endêver ; oh ! c'est encore pis depuis que vous êtes partie ; car la petite maman n'est pas non plus de si bonne humeur que quand vous y êtes. |
NOTES: | Tome II, page 269 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104608 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la quatrième histoire, Babet Fenouil s'offre à son amant Jussy pour l'empêcher d'en épouser une autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Rompez l'engagement où vous êtes avec Mademoiselle Grandet ; mais rompez-le d'une manière qui m'ôte toute crainte de retour, j'en serai informée, et je vous promets de vous en tenir compte. |
NOTES: | P. 194. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 200224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur refuse de décrire l'enlèvement de Javotte par Pancrace. Il critique la répétition excessive d'autres romanciers. |
COTEXTE ET CITATION: | Car vous n'êtes guères versez dans la lecture des romans, ou vous devez sçavoir 20 ou 30 de ces entretiens par coeur, pour peu que vous ayez de mémoire. Ils sont si communs, que j'ay veu des gens qui, pour marquer l'endroit ou ils en estoient d'une histoire, disoient : J'en suis au huitiesme enlevement, au lieu de dire : J'en suis au huitiesme tome. |
NOTES: | Dans Romanciers du XVIIe siècle, édition d'Antoine Adam, Pléiade, Paris, Gallimard, 1958, p. 1017. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200053 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Marc caché dans un arbre, espionne Tristan et Yseut, celle-ci rappelle dans quelles circonstances ils se sont connus et sont devenus amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt vos estut mal endurer De la plaie que vos preïstes En la bataille que feïstes O mon oncle. <citation> Je vos gari.citation> Se vos m'en erïez ami, N'ert pas mervelle, par ma foi ! Elle vous a fait terriblement souffrir, la blessure que vous avez reçue dans le combat contre mon oncle. Je vous ai guéri. Si vous êtes devenu mon ami, par ma foi, ce n'est guère étonnant. |
NOTES: | v. 50-55, p. 26. Plus tard, Marc avoue qu'il a entendu leur conversation et rappelle cet événement précis de la guérison de Tristan grâce aux soins d'Yseut (p. 46, v. 486) |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305678 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la seconde histoire, Angélique répond à la déclaration d’amour de Contamine et à ses propos, lui signifiant les raisons de l’impossibilité qu’il la demande en mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | « Vous êtes d’un ordre trop élevé […] je ne parle point de vous épouser, je n’y prétends pas […] Je ne suis point de fortune à vous épouser ; mais je suis de naissance ». |
NOTES: | Pages 144, 149, 162. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |