OCCURRENCE: | 102084 accreditee |
CONTEXTE: | Lassé d'une longue résistance le génie Jonquille se décide à la prendre par force. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle pria Jonquille, dans les termes les plus supplians, de ne pas pousser plus loin les entreprises ; mais le génie, aussi distrait en ce moment qu'elle l'avoit été elle-même, ne répondit à ses prieres que par de plus grands efforts. Elle recommença sa résistance ; mais elle éprouva pour lors que la vertu la plus sévere peut combattre, mais n'est pas toujours sûre de vaincre. |
NOTES: | P. 257 et 258 ; édition de Defrance |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103498 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte constate que l'amour amène le désordre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Si je crains le trouble de l'ambition, répondit Ildegerte, pensez-vous que l'amour excite moins de tumulte dans un coeur?" |
NOTES: | [(Page) 114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100046 accreditee |
CONTEXTE: | Les parents de Manon veulent l'envoyer Manon au couvent. Des Grieux veut la sauver de ces voeux forcés. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir. |
NOTES: | [(Partie Page) 20] Référence donnée renvoie à l'édition des Classiques Garnier, 1990. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100770 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie a blessé à mort d'un coup de pistolet son père adoptif, M. de Molière, qui voulait la violer. Il est sur le point de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | On tacha de luy faire nommer l'auteur de sa blessure. Mais en vain on le luy demanda plusieurs fois, il repondit que c'estoit trois hommes masquez qui m'avoient voulu enlever ;[...] <CITATION>Cependant, Madame, la discretion de ce malheureux, soit qu'elle fut un effet de honte, ou de quelque reste d'amour, me sauvoit dans l'opinion de tous ceux a qui je n'avois rien confesse,CITATION> si j'avois eu assez de force pour oser paroitre apres le coup. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100572 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur permet à une jeune fille de s'enfuir. Elle est en effet enceinte de son amant et son père souhaite remettre son enfant aux Enfants Trouvés afin de la marier à un homme qu'elle n'aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après un petit mouvement de frayeur, elle me répondit:- Je voudrais fuir.- Otez vos chausures-. Elle me tendit ses pieds; parce qu'elle ne pouvait se baisser; je la déchaussai, et nous nous éloignames sans bruit." |
NOTES: | [(Page & Nuit); p.184-185, 146e ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101282 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de Théville n`est pas sensible au charme du narrateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour Mademoiselle de Théville, elle me regarda, à ce que je crus, <CITATION> avec une secrète froideur et répondit à peine au compliment que je lui fis.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 149 Folio] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100002 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de Lussan laisse la vie sauve à son adversaire en duel. La haine de ce dernier augmente. |
COTEXTE ET CITATION: | " La fortune se déclara pour M. de Lussan, il désarma mon père, et voulut l'obliger à demander la vie: elle me seroit odieuse, si je te la devois, lui dit mon père.Tu me la devras malgré toi, répondit M. de Lussan, en lui jetant son épée et en s'éloignant. Cette action de générosité ne toucha point mon père, il sembla au contraire que sa haine étoit augmentée par la double victoire que son ennemi avoit remportée sur lui...". |
NOTES: | [(Page) 23] p. 6 de l'édition de 1735. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102390 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le pays de Torelore, la reine dirige les troupes à la guerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il s'enquérait du roi, on lui répondit qu'il était au lit : il venait d'être père. E |
NOTES: | [(Page) 128-129] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101938 accreditee |
CONTEXTE: | Des pantoufles magiques aident Cormoran à échapper à Jonquille pour aller retrouver son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour cette pantoufle, prenez- la: quand vous verrez le génie assoupi, faites- la lui baiser, elle redoublera son sommeil. Quoi! Cette pantoufle le fera dormir? S'écria Neadarné, quel conte! Ce sont choses qui sautent par- dessus la conception humaine, répondit la fée: oui, cette pantoufle le fera dormir. Quand vous le verrez dans cet état, allez dans les jardins chercher Cormoran, montrez- la lui: c'est une de celles que je portois le jour que nous fûmes séparés. |
NOTES: | [(Page) 214 ARTFL] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 102458 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Carlos ne connaît pas la signification des couleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai jamais bien su ce que signifiaient les couleurs, répondit dom Carlos. |
NOTES: | P.88 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104428 accreditee |
CONTEXTE: | Hosbid fait enfermer sa fille Misrie dont l'amour pour Frédelingue a provoqué la mort de celui à qui il l'avait destinée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma juste colère, répondit Hosbid, saura vous partager les peines que vous méritez ; j'oublie qu'elle est ma fille, et je ne vois plus en elle qu'un monstre d'ingratitude qui me fait horreur. Qu'on l'enferme, continua-t-il en parlant de sa fille. |
NOTES: | [(Page& Partie) 201, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200222 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Thémines a écrit une lettre au vidame de Chartres lui expliquant pourquoi elle ne l'aimait plus. Chartres essaye de cacher la lettre à la reine qui en serait furieuse si elle la voyait. Elle saurait que Chartres l'a trompée et qu'en même temps il trompait Mme Thémines. Chartres a perdu la lettre. Ensuite Mme de Clèves l'a eue en sa possession. Chartres demande à Nemours de dire que la lettre est à lui. Il accepte et Mme de Clèves la lui donne. La reine demande à voir la lettre. Pour ne pas qu'elle reconnaisse la main de Mme de Thémines, et par conséquent le vrai destinataire de la lettre, Mme la Dauphine demande à Mme de Clèves de faire reécrire la lettre d'une main inconnue pour la rendre à la reine. Mme de Clèves redemande alors la lettre à Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves lui dit tout ce qu'elle avait déjà appris à son mari et lui demanda la lettre; mais M. de Nemours répondit qu'il l'avait déjà rendue au vidame de Chartres [...] Mme de Clèves se retrouva dans un nouvel embarras; et enfin, après avoir bien consulté, <citation> ils résolurent de faire la lettre de mémoire.citation> Ils s'enfermèrent pour y travailler [...] |
NOTES: | La Princesse de Clèves, p. 345. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305557 accreditee |
CONTEXTE: | Diane résiste au projet de sa mère de lui faire épouser Paris. En fait son amant Silvandre va se révéler être le véritable Paris et le faux Paris être le frère de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | -Madame, répondit froidement Diane (feignant d'estre aussi malade du corps qu'elle l'estoit de l'esprit) l'estat ou je suis vous devroit plustost faire penser à me choisir un cercueil, qu'un mary, je me sens si proche du trespas, que je ne sçaurois plus avoir de consideration pour ce qui regarde le monde. |
NOTES: | V, 10, p. 425-426. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305670 accreditee |
CONTEXTE: | Les raisons de M. de Bernay pour refuser le mariage de sa fille avec M. de Terny relèvent de sa méchanceté : « Il ne donna aucune raison de son ridicule refus, qu’il termina par dire qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi » |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit que sa fille n’était point pour moi, et que je ne lui plaisais pas. » |
NOTES: | Page 220. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305675 accreditee |
CONTEXTE: | Des Ronais et Manon Dupuis désirent se marier : le père de Manon refuse. Les raisons invoquées en sont le fait qu’il ne veut pas se défaire d’une partie de son bien et qu’il a retiré sa fille du couvent afin qu’elle s’occupe de lui (il acceptera et même souhaitera ce mariage la veille de sa mort). |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit […] qu’il m’était fort obligé de l’honneur que je voulais lui faire, mais qu’il ne pouvait l’accepter ». |
NOTES: | Page 83. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |