OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102498 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [Dom Juan croit que la roi d'Ecosse est en train d'espionner une conversation, l'affronte] "Cette réponse aïant porté la colere de Dom Juan jusques au transports, le Comte de Brion eut besoin de tout le pouvoir qu'il s'étoit acquis sur son esprit pour l'empêcher d'en venir aux dernieres extrêmitez. Le Connétable qui étoit matineux, et qui cherchoit le Roi d'Ecosse, étant arrivé heureusement en cet endroit, joignit ses instances à celles de l'Amiral, et obligea le Monarque à se montrer plus sage". |
NOTES: | [(Page & Tome) 246, 3] Cie des Libraires p. 387-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104436 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ligneroles fut attaqué par quatre hommes inconnus, qui crierent à Bussy, qu'ils n'en vouloient qu'à la vie de Ligneroles, mais il leur fit connoître pour toute réponse, qu'il étoit difficile de donner la mort à un homme qu'il défendoit. Ligneroles opposoit son courage au nombre de ses ennemis, et conjuroit Bussy de le laisser perir seul sans se mettre en danger de perdre la vie, ou par ces assassins, ou par la colere du Roi, qui ne manqueroit point d'être averti du secours qu'il venoit de lui donner. Bussy souffroit avec impatience ce que lui disoit Ligneroles, et paroit la pluspart des coups qui lui étoient portez. Le Duc de Guise passa dans ce moment, et se mit de la partie, les quatre hommes cederent à la valeur et à la fermeté du Duc, de Bussy et de Ligneroles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 43-44, 2] Cie des Libraires: p.149-150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102536 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie ; Tessandre, Roi d'Argos connaît maintenant l'identité d'Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'avisai de lui [à Tessandre. roi d'Argos] proposer de vous séduire et de vous mettre dans quelque lieu, où il pût contenter ses desirs sans attirer la colere des Argiens sur sa tête. Mais comme il vous fut aussi odieux avec un amour legitime, qu'il vous l'avoit été avec un amour criminel, sa passion dégenera en fureur, et il se porta à cette vengeance inouïe qui vous donna tant de douleurs, et qui me causa tant d'alarmes. Mais voïant qu'il [Tessandre, Roi d'Argos] avoit recours à la force, et qu'il avoit recours à la force, et qu'il vouloit emploïer toute son autorité à procurer sa satisfaction, je fus contrainte de lui déclarer vôtre naissance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] Cie des Libraires p. 407-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104926 accreditee |
CONTEXTE: | Madame se baigna au commencement de cet Eté ...et choisit pour le lieu de son bain cette magnifique grotte que le Roi vôtre Pere a fait faire à l'appartement de la Duchesse D'Etampes. Je sçai le secret de cette fausse niche d'où par le moïen d'un miroir de réflexion qui est enchassé dans la Roquaille, on peur voir les Dames dans le bain. Le Roi vôtre pere m'avoit confié cet essai de sa curieuse galanterie. Je fis gagner l'Officier qui a le soin de cette grotte. Il me plaça dans la niche un moment avant que Madame se mit dans l'eau. Pardonnez moi cette témérité, mon cher Prince, la pureté de mes intentions l'excuse, et elle fut assez rigoureusement punie pour mériter plus de compassion, que de colere. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est le roi d'Ecosse qui parle et déscrit ce que le roi a vu et entendu. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 249, t. III. Cie des Libraires p. 398 [ancien VIOLENCE_MORALE, D. Kuizenga] |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103762 accreditee |
CONTEXTE: | Les habitants de Lerne convoques par Picrochole pour assaillir les bergers de Gargantua. |
COTEXTE ET CITATION: | "Lequel [Picrochole] incontinent entra en courroux furieux, et sans plus outre se interroger quoi ne comment, fit crier par son pays ban et arrierre ban, et que un chacun sur peine de la hart, convint en armes en la grand place, devant le château, à heure de midi [...]". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 135, XXIIII, 8-15] Il faut noter que non seulement le projet de Gerroyer constitue une violence, mais également la maniere d'assembler les troupes (contrainte) ainsi que la passion qui détermine l'action (colère). |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104632 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan dialogue avec l'image d'Yseut figurée dans la sène de séparation en train de lui donner son anneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quanqu'il pense a l'image dit ; Poi s'en dessevre un petit, Regarde en la main Ysodt, L'anel d'or doner li volt, Vait la chere e le senblant Qu'au departir fait son amant ; Menbre lui de la covenance Qu'il ot a la desevrance ; Hidonc plure e merci crie De ce que pensa folie, E siet bien que il est deceü De la fole irur que il a eü. Il dit tout ce qu'il pense à l'image puis s'en éloigne un peu. Il regarde la main d'Yseut qui veut lui donner un anneau d'or. Il voit l'expression de son visage au moment où son amant s'en va. Il se souvient du serment prononcé lors de cette séparation. Il pleure donc et lui demande pardon pour ses pensées ineptes. Il sait bien qu'il a été égaré par une colère qui l'a rendu fou. |
NOTES: | [(Page & Vers) 33-40] manuscrit de Turin |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104634 accreditee |
CONTEXTE: | Arthur est vainqueur du géant, le Grand Orgueilleux, Celui l'avait defié afin de lui couper la barbe et de s'en emparer afin de l'ajouter à sa pelisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Artus ot icest dire, El cuer out dolur e ire ; Al jaiant cuntremandat Qu'enceis se combaterat Que de sa barbe seit rendant Pur crime cum recreant. En entendant ce message, Arthur sentit la douleur et la colère monter en lui. Il fit répondre au géant qu'il acceptait le combat et que ce serait une lâcheté de lui céder sa barbe. |
NOTES: | P. 372-373, v. 710-715. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104328 accreditee |
CONTEXTE: | En portant secours à sa fille, victime d'un enlèvement, Adislas, père de Parménie, se blesse mortellement. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>De pareils ordres ne seront exécutés qu'après ma mortCITATION>, s'écria mon père, transporté de colère. Après ces mots, il se jeta sur ces ravisseurs l'épée à la main." "Il mourut de sa blessure." (p.163) |
NOTES: | [(Page& Partie) 162, III] La blessure est un accident, les ravisseurs ayant essayé de minimiser le combat. [possible aussi sous AIDER EVITER ENLEVEMENT ?] Voir aussi: MOURIR EN AIDANT AUTRUI |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104796 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette belle Troupe estoit donc un jour à la chasse dans le Parc, comme cela lui arrivoit souvent, et Cleonice exerçant sa colere sur des animaux innocens, elle s'abandonnoit à cette guerre avec une adresse au dessus de son sexe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 123, I] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104968 accreditee |
CONTEXTE: | Marcel découvre une intrigue entre Julie et Tibère et est pris de jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Marcel] s'en plaignit à Tibere, qui receut son explication en homme flaté par les astres : Marcel transporté de colere et de jalousie, lui fit mettre l'épée à la main... et ne respecta pas même l'appartement de l'Imperatrice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 527, 2] Cie des Libraires p. 496 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102690 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois que le lion aide celui qui lui a sauvé la vie. II devient dès lors l'auxilliaire précieux d'Yvain. Il symbolise aussi le Bien. |
COTEXTE ET CITATION: | A chest coup li leons se creste ; De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. A ce coup , le lion se hérisse. Il s'apprête à aider son maître, et bondit plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce la peau velue que portait le géant. |
NOTES: | [(Vers & Page) pp. 310-311, vv. 4213-4217. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101022 chantier |
CONTEXTE: | Mainville se trouve nez à nez avec le vrai médecin des Florange, qui se met en colère de se voir supplanté. Suit une scène très comique où Mainville se prétend médecin de Montpellier et où les deux se disputent. |
NOTES: | [(Page) Ed GF p 113] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100136 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie, qui fuit la colère de son mari jaloux à juste titre, vit à Paris déguisée en homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Je crus que je serois plus en seureté au milieu de Paris, que si je prenois le parti de me refugier ailleurs, dans l'équipage convenable à mon sexe; & ce fut de ce temps-là que je me résolus à me faire passer pour le Prince de Salmes." |
NOTES: | [(Page) 91] Voir aussi le topos "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102396 accreditee |
CONTEXTE: | Un seigneur se débarrasse de sa compagne (de naissance inconnue) à l'instigation de ses vassaux. Le lai montre le dévouement de la jeune femme qui prépare la chambre pour les noces du seigneur. C'est ce dévouement meme qui débouchera sur un happy end. |
COTEXTE ET CITATION: | "Fresne reste dans les appartements; <CITATION> à tout ce qu'elle voit, elle n'oppose pas la moindre marque de chagrin, ni de colère. Ellle sert la jeune épousée avec grâce et bonté CITATION>, à l'admiration de tous les spectateurs." |
NOTES: | [(Vers & Page) 385-92, 106-107 p115] Deux topoi sont corrélés ici : 1) origine_révélée 2) topos de pression de vassaux ou courtisans sur leur seigneur ou leur roi pour qu'il se marie. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105048 accreditee |
CONTEXTE: | Diane de Poitiers et Octave Farnèse arrangent un rendez-vous à un moment où le roi doit aller à Paris. Malheureusement, le roi revient plus tôt que prévu, va retrouver Diane dans le cabinet de verdure. Dans l'obscurité elle croit que le roi est Octave et commence à lui faire toutes sortes de caresses, et de lui dire toutes sortes de choses, qui font comprendre au roi qu'il est trahi. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle mit le Roy dans une colere si violente, qu'il n'y a point de parole outrageante qui n'échapât à son premier mouvement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, III] Cie des Libraires p. 98 (Saisi également sous QUIPROQUO_REVELER_INFIDELITE) |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103292 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas se croit, à tort, trompé par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | [il] avait perdu l'usage de la parole, aussi incapable de ne pas croire ses yeux que de croire ce qui contrariait son coeur. Il était comme paralysé [...]. Lui n'eut pas de voix pour lui faire des reproches, mais dominé par la colère, il lui donna un coup de pied au moment où elle s'approchait. Le coup porta fermement à la hauteur de l'estomac. |
NOTES: | [(Page) 54-7] voir aussi : AMOUR_EGALE_MALADIE, devenu ...? |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT105052 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'elle mit le Roy dans une colere si violente, qu'il n'y a point de parole outrageante qui n'échapât à son premier mouvement.» |
COTEXTE ET CITATION: | Diane de Poitiers et Octave Farnèse arrangent un rendez-vous à un moment où le roi doit aller à Paris. Malheureusement, le roi revient plus tôt que prévu, va retrouver Diane dans le cabinet de verdure. Dans l'obscurité elle croit que le roi est Octave et commence à lui faire toutes sortes de caresses, et de lui dire toutes sortes de choses, qui font comprendre au roi qu'il est trahi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, III] Cie des Libraires p. 98 [une occurrence proposée d'abord sous le topos VIOLENCE_DU_VERBE. Si on la garde ici, il faudra assortir la citation. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105040 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; Ardélie refuse de répondre à Hermocrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Il parut outré de colere à ces marques de mépris, et perdant tout consideration, il me fit tous les reproches que l'impetuosité de son ressentiment pût lui inspirer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369, I] Cie des Libraires p. 425. Sa tirade s'achève en menaces. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104836 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur Keil, dont mademioselle *** avait jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore ; j'écartai un des rideaux pour le contempler ; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé. Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué ; mais le dirais-je ? Le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui. |
NOTES: | p 98-99 dans édition de 1792 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 305960 accreditee |
CONTEXTE: | Girart qui s'est révolté contre le roi Charles, envoie un moine en ambassade auprès de lui pour négocier. Face à la colère de Charles, il a peur qu’il ne le mutile et lui coupe les génitoires. Le roi se calme car il comprend qu’il n’aurait aucun intérêt à le mutiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Li monges ot de Carle qui o lui tence, E entent la razon con la comence. E tem noil face torre la genitence, Cal ore qu’en fust fait la penitence. […] « Se ne m’ere per Deu e per perir, Talent ai de ca coille c’on la vos tir ». Le moine, qui comprend que Charles passe sa colère sur lui, entend bien ce dont il s’agit. Il a peur que le roi ne lui fasse couper les génitoires quitte à en faire pénitence ensuite. […] « N’était la crainte de Dieu et de l’enfer, je te ferais arracher les couilles ». |
NOTES: | Page 506-07, v. 6701-04 ; 6731-32. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT105044 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [ ici la violence est écartée du récit] 'Caton frémit à ce nom de sa Soeur; et disant une injure au Préteur, que l'Histoire marque en termes exprés, il sortit du Senat si transporté de colere, qu'il en avoit le visage tout changé.» |
NOTES: | [(Page) 81] Slatkine tome II, p. 26 ["parole écartée du discours" = il n'y a donc pas de discours violent (voir la phrase), un autre topos? EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101268 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été sauvé d'un serpent par Yvain, l'aide dans son combat contre le géant Harpin de la montagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Del tranchant, non mie du plat, Li fiert si bien qu'il li abat De la joe une carbonee. Et chil l'en ra une donnee Si qu'il le fait trestout brunchier Jusques seur le col du destrier. A chest cop, li leons se creste, De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. Desous le pel li a tolue Une grant pieche de le hanche. Il le frappe avec une telle efficacité -du tranchant, non point du plat- qu'il lui enlève une carbonade de la joue. Et l'autre, à son tour, lui a donné un tel coup qu'il le fait complètement pencher en avant jusque sur l'encolure de son destrier. À ce coup, le lion se hérisse ; il s'appête à aider son maître, et bondit, plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce, la peau velue que portait le géant. Sous la peau, il lui a arraché un gros morceau de la hanche. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 310-311, vv. 4207-4219. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104282 accreditee |
CONTEXTE: | Après que le père de Julie s'est emporté contre sa fille et sa femme, il en éprouve des regrets. |
COTEXTE ET CITATION: | Ici finit le triomphe de la colère et commença celui de la nature. Ma chute, mon sang, mes larmes, celles de ma mère l'émurent. ... Je vis au changement d'air et de voix de mon père qu'il était mécontent de ce qu'il venait de faire. |
NOTES: | Tome I, page 228 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104428 accreditee |
CONTEXTE: | Hosbid fait enfermer sa fille Misrie dont l'amour pour Frédelingue a provoqué la mort de celui à qui il l'avait destinée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma juste colère, répondit Hosbid, saura vous partager les peines que vous méritez ; j'oublie qu'elle est ma fille, et je ne vois plus en elle qu'un monstre d'ingratitude qui me fait horreur. Qu'on l'enferme, continua-t-il en parlant de sa fille. |
NOTES: | [(Page& Partie) 201, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT104838 CHANTIER |
CONTEXTE: | pp 98-99 "Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore; j'écartai un des rideaux pour le contempler; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui [99] venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé . Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué; mais le dirais-je? le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui." |
COTEXTE ET CITATION: | Monsieur Kiel, dont Mademoiselle *** avoit jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
NOTES: | 98-99 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103542 accreditee |
CONTEXTE: | Le grand prêtre refuse d'avaler le manche de l'écumoire. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, enflammé de colère l'assure qu'il obéira et lui "saisit le bras". Le grand prêtre refuse de céder: "La violence sera ici aussi inutile que la prière". |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 133, VIII] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 305409 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan et Yseut fuient dans la forêt du Morois la colère du roi Marc qui les a surpris en flagrant délit d'adultère. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran s'en voit a la roïne ; Lasent le plain et la gaudine S'en vet Tristran et Governal. Yseut s'esjot, or ne sent mal. En la forest de Morrois sont. Tristan part avec la reine ; ils quittent la plaine et se dirigent vers la forêt en compagnie de Gouvernal. Yseut se réjouit ; elle ne souffre pas à présent. Ils sont dans la forêt de Morrois. |
NOTES: | Pp. 80-81, vv. 1271-1275. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305094 accreditee |
CONTEXTE: | Le sénéchal refuse de mettre sur le bûcher la fille du roi de Hongrie comme celui-ci le lui a ordonné dans un accès de colère car elle s'est mutilée pour échapper au mariage incestueux auquel il veut la forcer. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais puisque je vois que dans tous les cas également il peut m'arriver malheur, je ne la laisserai donc pas mourir dans un si cruel supplice. Il n'y a pas loin d'ici à la mer : je l'emmènerai là-bas au milieu de la nuit, quoi qu'il puisse advenir ; je la mettrai dans une embarcation. |
NOTES: | [(Page ) P. 51. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305570 accreditee |
CONTEXTE: | Don Garcie fuit la colère de son père |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi se mit en colère contre son fils pour quelque chose qu'il avait fait sans son ordre et dont il m'accusait d'avoir donné le conseil. Le prince, n'osant aller chez le roi, fit semblant d'être malade et garda le lit quelques jours. |
NOTES: | P.77 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |