OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les Bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103030 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie s'évanouit de douleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles [qui montrent à Sophie qu'elle est tombée dans un piège... ] me causerent un si furieux deplaisir que je tombay comme morte entre les Bras du perfide Maure [...] Ma pâmoison fut longue [...]. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 734]. Chapitre 14 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des Bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le Bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des Bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? Peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; Peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102586 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Tormez. |
COTEXTE ET CITATION: | "Juge donc, barbare, de la disposition de mon coeur pour toi; tu peux, dès à présent, exercer toute ta rage, je ne changerai point; tu m'as arrachée des Bras de la mort." |
NOTES: | [(Page) Tome III, 170] Résistance verbale qui démonte le mécanisme de l'agression. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101436 accreditee |
CONTEXTE: | La mère attache au Bras de l'enfant (fille) qu'elle abandonne, un anneau qui servira de signe de reconnaissance. |
COTEXTE ET CITATION: | A une pice de sun laz Un gros anel li lie al braz. De fin or i aveit un' unce ; El chestun out une jagunce ; La verge entur esteit lettree : La u la meschine ert trovee, Bien sachent tuit vereiement Que ele est nee de bone gent. "Oiant tuz, dist, ne ceil mie : "Tu es ma fille, bele amie!" De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma. E quant de paumeisun leva, Pur sun seignur tost enveia ; E il vient tut effreez. |
NOTES: | [(Vers & Page) 127-34,449-55, 94-5,110-1] Le Fraisne/Le Frêne |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105202 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de la visite d'adieu que Carmante fait à Evandre, pour mettre fin aux souffrances de Carmante, Evandre dit qu'il va se déclarer le meurtrier de Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces mots il courut vers la porte du cabinet ; et dans la passion dont il étoit transporté, il alloit entreprendre quelque chose contre sa vie, si la Reine ne se fût opposée à son passage : mais l'aïant arrêté par le Bras, elle le conjura par elle-même, de ne point avancer la fin d'une vie où la sienne étoit attachée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 388, I] Cie des Libraires p. 499 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104960 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite : il s'agit de l'enlèvement d'Ardélie de la maison de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | Par la violence du témeraire Hermocrate, je me vis exposée à des malheurs plus grands encore que ceux que j'avois déja éprouvez, et que par une cruauté de ma destinée qui pensa triompher de toute ma constance, je me vis arracher des Bras d'un homme que j'aimois, pour être livrée entre ceux d'un autre, qui m'avoit toûjours été odieux. |
NOTES: | [(Page & Tome) 368, 1] Cie des Libraires p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105072 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide, à la recherche de Roseline se promène dans les bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] se prépara à s'en retourner chez Roseline voir si elle n'étoit point revenue, quand il entendit pousser quelques cris vers le bord de la mer. Il se rendit en diligence à l'endroit d'où ces cris sembloient partir. Il vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des Bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 127-8. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103980 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux (Concombre) mais éconduit se venge de son rival heureux (Cormoran) qu'il a surpris dans les Bras de sa bien-aimée en le condamnant. |
COTEXTE ET CITATION: | Cormoran est condamné "à faire éternellement la roue et la culbute" dans les jardins. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 205, VI] motif de la danse effrénée involontaire et incessante que l'on retrouve dans certains textes merveilleux folkloriques. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101332 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi est inconsolable après la mort de sa femme; sa souffrance est tapageuse. Mais il cherchera à se marier après. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince jura donc, les yeux baignés de larmes, Tout ce que la Reine voulut; La reine entre ses Bras morut, <CITATION> Et jamais un Mari ne fit tant de vacarmes. A l'ouïr sangloter et les nuits et les jours CITATION>, On jugea que son deuil nel ui durerait guère... |
NOTES: | [(Page) P. 132, Livre de Poche. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Paris: Garnier-Flammarion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100010 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïoit les Bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle en cet état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 305868 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d’Agnès est un homme sans foi ni loi qui l’a livrée à deux compagnons pour qu’ils fassent d’elle leur plaisir. Elle s’organise par ruse pour mettre un des deux compagnons dans le lit à sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle rencontra une servante de la maison, qu’elle pria de dire à un homme qu’elle trouverait en tel lieu d’entrer en sa chambre (c’était celui qui en était sorti), qui s’alla aussitôt jeter dans le lit, où il se trouva entre les Bras de son compagnon, tandis qu’Agnès se retira en lieu d’assurance. |
NOTES: | Page 193. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102136 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les Bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104344 accreditee |
CONTEXTE: | Parce qu'il doit sa fortune à sa femme Halda, Méhémet reporte sa vengeance sur l'homme qu'elle aime. Merville est enchaîné et conduit au fond d'une mine. |
COTEXTE ET CITATION: | Une mort pareille est trop peu pour ce monstre, elle ne punit point son audace : s'il peut réchapper du coup que ton Bras lui a porté, livre-moi ce malheureux ; je l'enverrai dans des lieux où le traître aura tout le temps de gémir de sa perfidie. |
NOTES: | [(Page) IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses Bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes Bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103972 accreditee |
CONTEXTE: | Arundel est l'amoureux de Miss Jenny, et milord Danby est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Il étoit fort blessé, se débattoit dans les Bras de ses gens, tendoit les siens vers milord Arundel ; Hébert l'entendait s'écrier : "Qu'ai-je fait? ah, malheureux! qu'ai-je fait ?" |
NOTES: | [(Page & Tome) 425, 1] Lettre 4, édition de 1818. |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Brocas et Humblot: Paris, 1764. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le Bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103900 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'amour et la mort", le condamné est sauvé par la foule. |
COTEXTE ET CITATION: | Et voyant tant d'épées nues, Avons-nous (dit-il) plus d'une vie pour nous donner plus d'une mort ? Mais quand il entrouït crier liberté, liberté, Galerio est mort, vive le Roi, <CITATION> sauvez Palmire, donnez la vie à Claudiane, détachez Montan, déliez Clarin. Et ensuite quand il vit trancher les cordes qui attachaient ses Bras [...] alors il crut que ce n'était point une illusion ni un songe, mais qu'en effet il entrait en la vie, et sortait de la mort : il quittait la prison et reprenait la liberté CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 150, 6, 1] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104536 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde apprend le mariage projeté d'Artambert, qui l'avait déjà épousée secrètement |
COTEXTE ET CITATION: | Il me passoit cent résolutions violentes dans l'esprit, dont la moindre étoit de m'en aller à l'Isle de Thule, et d'y poignarder Artambert, jusques dans les Bras de sa nouvelle Epouse ; mais ne jugeant pas que ma grossesse me pût permettre d'exécuter tous ces desseins.... |
NOTES: | [(Page) 413] Slatkine p.510, vol. 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un Bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses Bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait Bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | TT101822 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Main sur épaule. Bras autour du corps. La jeune fille presse le Bras de sa mère. Un étranger se montre ami dans l'épreuve. |
NOTES: | [(Page) lett.XVIII] Ces variantes peuvent constituer des topos distincts si elles se révèlent en nombre suffisant. Manquent la page, le co-texte. Le résumé est confus. |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Caliste ou Lettres écrites de Lausanne. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Moser M., Verdier G., Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un Bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les Bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102820 accreditee |
CONTEXTE: | Zelmatide découvre un Inca, prisonnier des Mexicains. Ce prisonnier est enchaîné dans un cachot souterrains depuis quinze ans. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Une grosse chaîneCITATION>", " <CITATION>les Bras liés derrière le dosCITATION>. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 4, 657-658] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101476 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Synnelet ne laissa pas de me percer le Bras d'outre en outre, mais je le pris sur le temps et je lui fournis un coup si vigoureux qu'il tomba à mes pieds sans mouvement". |
NOTES: | [( Page & Partie) 182] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105220 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pedre raconte comment, pour sauver une jeune fille, il fut blessé par un sanglier qu'il chassait. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous poursuivîmes un Sanglier jusques à un bois qui tenoit à cette maison, Isabelle s'y promenoit sans autre suite qu'une fille & se trouva malheureusement sur le chemin du sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer que je la vis dans un péril extrême. Je descendis promptement de cheval, je courus à sa defense, je tuay le Sanglier ; <CITATION> mais il me fit une assez grande blessure au Bras gauche CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 508] Slatkine vol. 2, p. 255 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses Bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les Bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la dame dans ses Bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les Bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses Bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses Bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon Bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103574 accreditee |
CONTEXTE: | Katherine veut tester la fidélité de son amant Gérard ; déguisee en homme, elle partage son lit et le fait parler pour découvrir la vérité. |
COTEXTE ET CITATION: | Et comme il boutoit son Bras dedans l'une des manches, il en saillit une lettre, dont il fut assez esbahy, car il ne luy souvenoit pas que nulles y en eust bouté. ... Et avoit au doz escript : "Au desloyal Gerard." Si par avant fut esbahy, encores le fut il beaucop plus. A chief de piece, il les ouvrit et voit la soubzcription qui disoit : "Katherine, surnommee Conrad." ... <CITATION> Il a couché trois nuiz avec elle sans l'avoir guerdonnee de la peine qu'elle avoit prinse de si loing le venir esprouver CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) Pp. 180-181. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100692 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est Dom Pedre qui parle: "Nous poursuivimes un Sanglier jusques a un bois qui tenoit a cette maison, Isabelle s'y promenoit, sans autre suite qu'une fille, et se trouva malheureusement sur le chemin de Sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer, que je la vis dans un peril extreme. Je descendis promptement de cheval, je courus a sa defense, je tuay le Sanglier; mais il me fit une assez grande blessure au Bras gauche. |
NOTES: | [(Page & Tome) 255, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104372 accreditee |
CONTEXTE: | Une nourrice est poursuivie, un enfant dans les Bras. La générosité des paysans prêts à se battre sauve l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] l'honneur que nos maris conçurent de leur barbarie [...] les fit avancer vers leurs ennemis [...] ils se virent chargés de tant de coups, qu'ils ne songeaient plus qu'à s'enfuir." |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] L'aide ici est agressive. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105000 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle refuse encore les avances de Tessandre ; de la violence verbale de sa part précède ses gestes. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sçai si ce discours imperieux... augmenta l'amour de Tessandre, ou si ce Prince qui étoit le plus emporté de tous ceux qui vivent, fut outré de ma résistance à ses volontez ; mais à peine avois-je achevé de parler, qu'il jetta ses Bras à mon col, et m'exprimant la brutalité de ses desirs par des regards emBrasez d'un feu détestable, il m'arracha par force quelques baisers ; et il se fût porté sans doute à une violence plus grande, si Antenor ne s'y fût opposé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 374, 1] Cie des Libraires p. 442-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104388 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue, déguisé en paysan, tente d'empêcher l'enlèvement de Misrie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reconnus Misrie qui se débattait entre les Bras de l'inconnu. Hélas! Je me trouvais sans armes contre cinq hommes ; quel fruit pouvais-je tirer d'un désespoir inutile ? Je fis à mon tour des cris affreux et m'avançai sans connaître le danger auquel je m'exposais contre celui qui tenait Misrie. |
NOTES: | [(Page& Partie) 212, IV] Intervention vouée à l'échec puisque Frédélingue, déguisé en paysan, n'a pas d'armes. [Voir aussi: AIDE_INEFFICACE PERDRE_SANG] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103748 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin va rejoindre Nicolette au coeur de la forêt et perdu dans sa pensée d'elle, ne sent pas les blessures causées par les ronces et les épines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne quidiés mie que les ronces et les espines l'esparnaiscent. Nenil nient! ains li desronpent ses dras qu'a painnes peust on nouer desu el plus entier, et que li sans li isci des Bras et des costés et des ganbes en quarante lius u en trente, qu'après le vallet peust on suir le trace du sanc qui caoit sor l'erbe. Mais il pensa tant a Nicolette sa douce amie, qu'i ne sentoit ne mal ne dolor. |
NOTES: | [(Page) 114] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les Bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses Bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses Bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103722 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce passage, le héros massacre tous les soldats ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Es uns escarbouillait la cervelle, les autres rompait Bras et jambes, les autres délochait les spondyles du cou, les autres démoulait les reins, ovallait le nez, pochait les yeux.[...]" |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 65-115] Ce passage est le plus violent de toute l'oeuvre de Rabelais. Un vrai défoulement. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103542 accreditee |
CONTEXTE: | Le grand prêtre refuse d'avaler le manche de l'écumoire. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, enflammé de colère l'assure qu'il obéira et lui "saisit le Bras". Le grand prêtre refuse de céder: "La violence sera ici aussi inutile que la prière". |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 133, VIII] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin sauve La Rappinière attaqué par "sept ou huit braves". |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils passaient du tripot sous les halles, ils furent investis par sept ou huit braves, l'épée à la main. La Rappinière, selon sa coutume, eut grande peur et pensa bien avoir quelque chose de pis, <CITATION> si Destin ne se fût généreusement jeté au-devant d'un coup d'épée qui lui allait passer au travers du corps ; il ne put pourtant si bien parer qu'il ne reçût une légère blessure dans le Bras.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie & Page) 9] 43-44 Folio Autres occurrences à vérifier Scarron Roman comique 103-104 Folio Weil M - Pauvert Le Destin est attaqué par hasard par ses valets, et sauvé par hasard par des religieux passant par là. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Weil M. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le Bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les Bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les Bras solides, il l’a prise dans ses Bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au Bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au Bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses Bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses Bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202665 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si bien que <citation>j'en fus quitte pour contrefaire l'évanoüiecitation>, afin que cela m'excusât d'estre demeurée là; Et pour essuyer quelques baisers que le Marquis me donna, pour la peine qu'il eut de m'emporter entre ses Bras; ce que je feignis de souffrir sans revenir à moi, jusqu'à ce que je me vis un peu loin de ma chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac a mis feu au château; Birague cherche Sylvie. |
NOTES: | 35 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses Bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200078 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas." <citation>A tant se pasme entre les Bras le senescal qui le reqeut,citation> qui mout tres durement s'en deut. "Et la perte que je subis n'est que trop flagrante !" Alors elle s'évanouit dans les Bras du sénéchal qui la retient, saisi d'une peine immense. (91) |
COTEXTE ET CITATION: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
NOTES: | P. 170, vv. 4771–4776 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les Bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305314 accreditee |
CONTEXTE: | La Manekine refuse de révéler quoi que ce soit sur elle aux pêcheurs qui viennent de la recueillir au moment où son embarcation accoste à l'embouchure d'un Bras du Tibre, à Rome. Elle observera la même attitude à l'égard du sénateur qui lui donnera l'hospitalité pendant plusieurs années (p. 163). |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'est si pénible de revenir sur tout ce que j'ai subi, que je ne pourrais le raconter. Et même si vous connaissiez mon malheur, vous ne pourriez y remédier ; aussi vaut-il mieux que je me taise plutôt que de raviver mes peines ! |
NOTES: | [(Page & Vers) p. 155. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les Bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102490 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante tente de délivrer Caliste de la tutelle de Périandre. Celui-ci découvre leur projet et attaque Clorante pendant leur fuite. Un brutal combat s'ensuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lève le Bras et frappe Clorante qui pousse un cri et chancelle. Comme le poignard avait enfoncé bien avant, Périandre crut qu'il tombait. Caliste avait été tellement saisie de frayeur au coup qui avait frappé Clorante, qu'elle demeura comme immobile. |
NOTES: | [(Page& Partie) 58, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305344 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son séjour à Paris, St. Preux se laisse entraîner par quelques officiers et d’autres jeunes gens, dans une maison de prostitution où il se laisse enivrer et s’abandonne dans les Bras d’une de ces « créatures ». |
COTEXTE ET CITATION: | J’ai fini ce récit affreux ; qu’il ne souille plus tes regards ni ma mémoire. Ô toi dont j’attends mon jugement, j’implore ta rigueur, je la mérite. Quel que soit mon châtiment, il me sera moins cruel que le souvenir de mon crime. |
NOTES: | T. I, p. 359 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305355 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une promenade faite en l’absence de M. de Wolmar à Meillerie où Julie et lui ont vécu des moments heureux, St. Preux est submergé pour un moment des projets par l’émotion et les tentations funestes qu’elle provoque. |
COTEXTE ET CITATION: | Bientôt je commençai de rouler dans mon esprit des projets funestes, et dans un transport dont je frémis en y pensant, je fus violemment tenté de la précipiter avec moi dans les flots, et d’y finir dans ses Bras ma vie et mes longs tourments. |
NOTES: | T. II, p. 143 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305503 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
COTEXTE ET CITATION: | “Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas.” A tant se pasme entre les Bras le senescal qui le reqeut, qui mout tres durement s’en deut. “Et la perte que je subis n’est que trop flagrante !” Alors elle s’évanouit dans les Bras du sénéchal qui la retient, saisi d’une peine immense. |
NOTES: | P. 170, v. 4771–4776 ; trad. p. 91. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à Bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs Bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305630 accreditee |
CONTEXTE: | L’émir, qui est amoureux de Blanchefleur, la surprend au lit dans les Bras de Floire. Il veut les condamner à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En son puing tint sa nue espee, En la cambre entre a recelee. Il a fait la fenestre ovrir Que li solaus puist ens venir. Li enfant doucement dormoient, Estroit acolé se tenoient; Bouce a bouce ert cascuns dormans. [L’émir brandit] une épée dégainée, entre dans la chambre en tapinois. Il fait ouvrir la fenêtre pour que pénètre la lumière du soleil. Les jeunes gens étaient plongés dans un doux sommeil, étroitement serrés l’un contre l’autre: ils s’étaient endormis bouche contre bouche. |
NOTES: | P. 136, vers 2635-2641. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Paris: H.Champion, Classiques Moyen Age, 2003.auteur: Robert d\'Orbigny |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz Bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les Bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 104232 accreditee |
CONTEXTE: | Téseus s'éprend de sa belle-soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Thereüs l'a embracie ; Si la salue et baise ensamble. Sa grant biauté le cuer li amble, Et sa tres bele contenance. Pechiez le met en esperance De mauvestié et de folie ; Amours vilainement le lie. Vilainement ? Voire, sans faille, De vilonie se travaille, Quant il son cuer veult atorner A la serour sa feme amer. Térée l'a prise dans ses Bras et l'emBrasse tout en la saluant. C'est alors que la très grande beauté de la jeune fille, la grâce de son allure ravissent son coeur. Le vice fait germer en lui de mauvaises intentions, des pensées insensées. Amour s'empare de lui d'une manière coupable. D'une manière coupable ? Oui, en vérité, car il succombe à des sentiments indignes en consentant à son désir d'aimer la soeur de sa femme. |
NOTES: | Page 174-175, v. 208-218. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305825 accreditee |
CONTEXTE: | Aprèes avoir convaincu Gildarde de quitter le couvent dans lequel elle était entrée, pour revenir avec son amant Clodulphe, Caliope y entre elle-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Peu de jours apres que Gildarde fut revenuë en la possession adultere de Clodulphe, Caliope se retira d'entre les Bras de Julian, prenant la place de celle qu'elle avait arrachée du pied de l'autel. |
NOTES: | Page 186. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305875 accreditee |
CONTEXTE: | Irece et Arteme s’aiment mais ce dernier n’est pas un parti suffisant pour les parents de la jeune fille. Pour sauvegarder sa réputation, elle accepte qu’il l’enlève pour contracter un mariage clandestin ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se laissa aller aux persuasions d’Arteme qui luy promit de l’enlever. Ce rapt. Comme celuy de la Grecque Helene, fut suivy du consentement d’Irece, qui se jetta de cette sorte entre les Bras d’Arteme. |
NOTES: | Page 74. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |